En quittant la France il y a sept ans, Nancy Danino n’imaginait pas que New York l’accueillerait les bras ouverts.
Née en Israël, Nancy Danino, la chanteuse a travaillé avec Bob Sinclar, Dominique Dalcan (Snooz), Marc Collin (Nouvelle Vague), a été une star en Scandinavie (le temps d’un tube avec Kent – FF, vendu à un demi-million d’exemplaires) avant de s’envoler à New York, où elle a (presque) tout recommencé à zéro. “J’étais bien à Paris, j’avais un bel appartement, du succès mais je sentais qu’il me fallait autre chose, un nouveau défi. New York m’est alors apparue comme une évidence“.
Sous la protection de BMG Music Publishing, elle rencontre d’abord plusieurs compositeurs de talent avec qui elle finit l’écriture de son dernier album, Testify. Et puis tout s’écroule… Universal rachète BMG, tout le monde est licencié et Nancy Danino se retrouve à New York avec un album “magnifique” entre les mains, mais plus personne pour le distribuer.
“Je ne suis pas venue à New York pour attendre qu’on me donne l’autorisation de faire ce que j’ai envie de faire, clame-t-elle aujourd’hui. J’ai trouvé les fonds, ça a été une longue bataille, je voulais une vraie production artistique. J’ai monté une boîte de production ici (Violet Blues Production, ndlr), j’ai commencé à devenir productrice“.
Les studios Bennett, et leur “Independant Artist Program”, ont achevé de remettre Testify dans le sens de la marche. Et maintenant, alors ? “Je rencontre des agents et je veux amener l’album aux labels, le faire écouter aux maisons de disque pour le sortir bientôt. J’essaye d’avoir un concert régulièrement pour que les gens puissent venir m’écouter“. Le 16 février, le combat continue : à 21h, Nancy Danino chantera sur la scène de DROM.