“Making the world a better place”, c’est l’intitulé que s’est choisi le Chelsea Film Festival, un nouveau festival international qui aura lieu, comme son nom ne l’indique pas, à Chelsea du 24 au 27 octobre.
Il vise à promouvoir le travail de jeunes réalisateurs autour des « global issues ». Un thème qui « englobe des sujets à la fois économiques, politiques ou encore sociétaux. Il doit surtout susciter un questionnement de la part du public“, explique Ingrid Jean-Baptiste, la Française à l’origine du festival. Nous voulons mettre à disposition de ces jeunes cinéastes encore peu connus et sans grands moyens, une nouvelle plateforme afin de leur donner une meilleure visibilité. C’est ce qui différencie ce projet des autres événements cinématographiques».
D’abord journaliste, puis comédienne et surtout grande voyageuse, Ingrid Jean-Baptiste a voulu se lancer dans l’aventure après un grave accident de voiture en septembre dernier, qui l’a notamment plongé dans le coma et entraîné des séquelles physiques. “Mon état de santé ne me permettait plus de continuer à courir les castings et en même temps je ne voulais pas quitter le monde du cinéma ».
Epaulée par sa mère qui, depuis, est devenue co-fondatrice du festival, la jeune femme s’est nourrie de l’énergie de son quartier Chelsea pour monter ce projet. “Je ne l’aurais pas fait si je n’avais pas été ici. C’est grâce à cet état d’esprit des New-Yorkais, et des Américains en général, qui donne sa chance aux jeunes artistes, que j’ai pu mettre en place ce projet“.
Un comité d’une vingtaine de personnes se laisse jusqu’à la fin du mois de septembre pour sélectionner une dizaine de longs-métrages – deux de chaque continent – tout genre confondu (documentaire, comédie ou encore film dramatique). Les membres du comité devront faire leur sélection en respectant certains critères : un film à petit budget dont l’ancienneté ne dépasse pas les deux ou trois ans, et qui n’a pas encore été projeté à New York. A l’issue des projections, un jury remettra trois prix : le Grand Prix, le prix du jury et le prix du public. A l’occasion des 100 ans de son cinéma, l’Inde sera mise à l’honneur cette année.
La fondatrice du Chelsea Festival veut développer, en marge de cet événement, un véritable marché du film. Comme sur un salon, distributeurs, réalisateurs et artistes s’y rencontreraient pour faire des affaires. Au-delà du SVA Theatre, qui accueille cette première édition, la jeune femme souhaiterait implanter le festival dans d’autres cinémas et, pourquoi pas, à l’étranger.
Crédit : Ingrid Jean-Baptiste
0 Responses
un Festival ce sont avant tout des rencontres avec les professionnels pour le choix des films et ensuite avec les EMOTIONS du public et c esr cela que l on cherche lorsque l on meon met en relationbun artiste et le regard .merci Ingrid et Sonia we will all be there in October
…