Avec une grande Tour Eiffel dressée comme un « i » derrière le comptoir, difficile de passer à côté de la nouvelle pâtisserie du chef français Simon Herfray. Situé au sous-sol du mythique Essex Market, dans un marché souterrain nommé The Market Line, Salon Sucré a ouvert ses portes mardi 28 septembre. « C’est un endroit à mi-chemin entre le restaurant et la boulangerie-pâtisserie », explique le Breton, aux côtés de son épouse Susie Fawzi qui l’épaule dans cette aventure. « J’ai toujours voulu servir des pâtisseries de qualité dans un décor qui n’est pas celui d’un restaurant. »
C’est la première pâtisserie du chef breton. Formé en Vendée, il est passé par plusieurs restaurants londoniens et new-yorkais (Falai, Cafe M, Bacchus…) avant de lancer, en janvier 2014, ses ateliers de préparation de pâtisseries et de viennoiseries pour amateurs, Atelier Sucré. Ces cours, qui se déroulent dans un local de l’East Village, ont été remarqués par Florence Fabricant, plume légendaire du New York Times. « J’aime donner des cours, mais je voulais montrer ce que je sais faire plutôt que de l’enseigner aux autres », dit-il.
Croissants, kouign-amann et bûches de Noël
Salon Sucré est composé d’un petit espace boulangerie-pâtisserie, où croissants, pains au chocolat, macarons, pains et kouign-amann sont en vente. Un comptoir et quelques tables rondes occupent le reste de l’espace, situé près de l’une des entrées du sous-sol. Les clients pourront profiter d’un menu de créations sucrées du chef Simon (pain perdu, cheesecake revisité, délices chocolatées…) associées à des vins sélectionnés par un sommelier. Et comme on sait que vous vous posez la question: Salon Sucré proposera aussi des bûches de Noël et des galettes.
L’opportunité d’ouvrir ce nouveau commerce s’est présentée l’an dernier, pendant la pandémie, quand un contact a fait découvrir The Market Line au Français et son épouse américaine. Ces derniers, qui ont fait connaissance lors d’une soirée Halloween en 2015 au restaurant français de Chelsea, OCabanon, ont été d’autant plus motivés à se lancer que la fermeture de Maison Kayser et Financier a libéré de la place pour les « petits ». Susie Fawsi de remarquer : « peut-être qu’on sera les grands un jour ! »