A quelques jours du coup d’envoi de la septième édition du Queens International Film Festival (QIFF), sa fondatrice Marie Castaldo est sur le pied de guerre. «Je me réveille à 6h du matin pour promener mes chiens (ndlr, elle en a dix !) et je travaille de 8h à 1h du matin, indique-t-elle. Mais ça ne me gêne pas. J’aime être busy ». En écoutant Marie Castaldo manier le « Franglish » à la perfection, on comprend pourquoi cette Réunionnaise a décidé, il y a maintenant sept ans, de lancer un festival international du film dans le Queens : elle vit dans un monde sans frontières.
A 16 ans, elle qui se sentait un peu a l’étroit dans sa ville natale de Salazie, où l’accès au monde extérieur se limitait à une télévision visible une fois par semaine à la mairie, décide de partir à l’aventure. Cap d’abord sur Mayotte, puis, sur l’Afrique du Sud à bord du trimaran « l’Audacieux », avant de s’installer quelques années plus tard au Kenya. La transgression de frontières, une idée sans doute à l’origine de sa passion pour le cinéma, l’art de donner la sensation au spectateur qu’il voyage et s’évade enfermé dans une salle obscure. Le cinéma la passionnait déjà à la Réunion. Arrivée en 1991 à Paris, elle décide de lancer sa propre boite de distribution. Elle multiplie les allers-retours Paris-Los Angeles, avant de s’établir dans la Cité des Anges à la tête de sa société, qui prospère. S’installant à New York en 1997, c’est encore le cinéma qui l’aide à trouver ses marques. Dans la foulée du 11 septembre, elle lance le Manhattan Film Festival à Tribeca pour lever des fonds pour les pompiers victimes des attentats.
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Cependant, elle devra abandonner le projet après l’ouverture du fameux Tribeca Film Festival de Robert De Niro. Sans regret. Car grâce à ce dernier, Marie Castaldo découvre le Queens. A la recherche d’un autre terrain de jeu pour son festival, elle s’y rend pour faire de la prospection et en tombe amoureuse. «C’est le borough le plus international de New York, le monde se trouve dans le Queens, s’enflamme-t-elle. C’est le berceau du cinéma, en témoignent les studios Kaufman et Silver Cup, le Museum of the Moving Image et les communautés artistiques de Long Island City et d’Astoria (…) C’est l’endroit rêvé pour un festival international du film. »
Pari gagné. Après sept ans de croissance, QIFF peut s’enorgueillir d’un beau palmarès : révélation de nouveaux talents, une réputation qui n’est plus à faire parmi les cinéphiles et les cinéastes, une vocation pédagogique reconnue qui l’ancre dans la vie de la communauté… « Je veux que QIFF, dans sa dixième année, soit parmi les dix premiers festivals, avec Cannes et Sundance, sourit-elle. Mon but est de montrer au monde que Queens est plus que le tournoi de tennis de Flushing Meadows ». Décidemment, Marie Castaldo n’a pas de frontières.
FRANK SINATRA SCHOOL OF THE ARTS: la plupart des projections ont lieu ici. 35-12 35th Avenue, Queens, 11106 Google Map
Le film Cars of the Revolution de Tolga Örnek sera projeté pour la soirée d’ouverture à 7:15pm Jeudi 12 Novembre.
A voir aussi Jeudi 12 Novembre :
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A voir aussi Samedi 14 Novembre
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Toutes les projections à voir sur le Programme complet: Queens International Film Festival
0 Responses
L’actrice et réalisatrice Floanne Ankah montre son film “Waterfront Access?” le samedi 14 novembre à 20h. (acheter les tickets ici: http://queensfilmfestival.com/films/detail.asp?fid=545)
Le film a déjà été montré pour l’ouverture du 8ème Urban Mediamakers Film Festival à Atanta et pour le 22ème Dallas Videfest au Texas. Plus d’information sur l’actrice (http://www.floanne.com) et sur le film (http://waterfront-access.thelittlemovie.com)
interessant mais OU SE PASSE CE FESTIVAL???? adresse SVP merci
Good info
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Ca dépends quel jour, il y a plusieurs salles: http://www.queensfilmfestival.com/directions/venues/?v=rav
Elle a quitté la France en 1991 pour Los Angeles avant d’être arrêtée par la police à la suite de multiples escroqueries sous le nom de Marie Jocelyne Plante Rousseau, ou Marie Plante ou Jocelyne Plante ou Marie Rousseau ou Jocelyne Rousseau. Il faut donc ajouter Marie Castaldo? Elle faisait aussi travailler des philippins sans les payer. Ils ne pouvaient pas porter plainte ils étaient clandestins. Elle cambriolait ses amis aussi ! Elle aura passer sa triste vie à ce genre d’escroqueries . Avant cette affaire du QIFF ou de son refuge d’animaux qu’elle maltraitait elle a surement escroqué d’autres personnes !