Lorsqu’Andrew Templer a lancé, il y a quatre ans, un championnat annuel de bocce dans son bar de Brooklyn, le Floyd, il était loin de se douter du succès que rencontrerait son initiative. Avec vingt cinq équipes participantes cette année – contre douze en 2003 – Templer se frotte les mains : « Pour la première fois, nous avons été obligés de refuser des équipes, indique-t-il, pas mécontent de sa trouvaille. Il faut quatre planches de bois pour le terrain, de la terre battue… En plus, les huit joueurs sont sûrs de consommer et d’attirer les curieux. Surtout en hiver quand il fait froid dehors. »
Andrew Templer est, sans le savoir, l’un des pionniers new yorkais de ce sport, quasi-identique à la pétanque française (les boules et le cochonnet – ou pallino – sont notamment plus grosses au bocce, ce qui rend le lancer plus difficile). Car depuis la fin des années 70, le bocce connait un développement fulgurant. Introduit aux États-Unis au 19eme siècle par les immigrés italiens, il était essentiellement pratiqué par les membres masculins de la communauté italienne. « On disait alors du bocce qu’il était le secret le mieux gardé du sport », ironise Mario Pagnoni, auteur de Joy of Bocce (Éd.AuthorHouse). Mais, conséquence du baby- boom, le profil des joueurs s’est progressivement rajeuni et féminisé. « Les old-timers s’étaient appropriés le bocce, explique Peter Rabito, Président du American Bocce Club. Maintenant qu’ils disparaissent, les jeunes s’en emparent ».
La vague bocce s’est d’abord abattue sur les grandes villes de Californie, du Mid West puis de la Côte Est à la fin des années 90. A New York, il était surtout pratiqué dans les enclaves italiennes de Brooklyn mais, de plus en plus visible, il croque désormais la Grande Pomme à pleines dents. Résultat : 40 parcs municipaux disposent déjà de leur terrain de bocce, essentiellement dans le Queens.
Et le nombre de clubs aurait doublé en trois ans, passant de cinq à dix, selon une estimation de la USBF (United States Bocce Federation) meme si l’émergence récente du sport rend toute comptabilisation précise difficile. « Le bocce était endormi à New York, raconte Peter Rabito. L’organisation du tournoi annuel de bocce par la Ville de New York [NDLR : 85 équipes en 2007, soit 60 de plus que l’édition précédente] et la médiatisation de la candidature du bocce aux Jeux olympiques ont accru sa visibilité», affirme-t-il.
Avec un nombre croissant d’entreprises organisant des sessions de bocce pour leurs employés, le sport investit d’ores-et-déjà de nouvelles sphères. Certains paysagistes se sont même lancés dans la construction de terrains pour particuliers : « Nous pourrions en faire un par semaine, affirme Wendy Lindquist, fondatrice de Bella Bocce en 2004. C’est très facile à construire. Il suffit de disposer d’un jardin assez grand et relativement plat ».
Mais on en oublierait presque l’essentiel: « C’est très relaxant, analyse Flint, étudiant en école de droit. On s’amuse entre amis. On rencontre d’autres personnes. C’est une bonne activité pour un samedi après-midi ! » A en croire que même le froid ne pourra empêcher les curieux de faire « rouler la boule ».
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Bonjour
je m’interesse a votre article
je suis beranrd Champey un ancien champion du monde de boules et je suis maitenat un dirigeant de la federation international . je m’ocuppe de la Chine ou la boule rencontre un grand succes. des echanges sonta envisagés ? merci de me repondre
Cordialement Bernard
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