«Pour mon premier défilé à New York, j’ai voulu raconter la journée d’une femme, du matin jusqu’au soir». Sur les 30 modèles présentés, on retiendra particulièrement les tailleurs pantalons taille haute avec chemisier en soie, les trench coats très cintrés et les robes de cocktail en satin noir. La collection automne hiver 2008/2009 dans son ensemble est élégante et joue particulièrement sur les formes. «J’ai voulu les robes du soir dans un style très Palm Beach. Très chics et sophistiquées, à l’image de la femme américaine».
La femme américaine, Christophe Le Bo la décline working girl qui aime s’habiller et coordonner une silhouette glamour en toutes occasions. La taille des modèles est ainsi particulièrement ajustée. Le couturier n’hésite d’ailleurs pas la comparaison avec la femme française, en égratignant au passage l’image idyllique de la Parisienne chic. «Ici aux Etats-Unis, les femmes s’habillent davantage. Quand on parcourt l’avenue Montaigne, on se rend très vite compte de la différence. La New Yorkaise jongle entre travail, cocktail et opéra. Pour chaque occasion, elle porte un grand intérêt à accorder ses vêtements ».
Le nom de Christophe Le Bo circule de plus en plus dans le milieu de la mode américaine, et en particulier depuis qu’Ivana Trump lui a demandé de confectionner l’une des 12 robes que la célèbre jet-setteuse portera lors de son mariage au mois d’avril prochain à Mar-a-Lago, Palm Beach. Christophe Le Bo n’en est pas à son premier coup d’essai en matière de robe de mariée. Il a notamment confectionné la robe d’Elodie Gossuin, miss France 2001 et miss Europe 2002. Manhattan prochaine étape? «Une boutique à New York est bien sûr dans mon esprit mais pas tout de suite. Je vais d’abord être distribué dans différents magasins comme Sacks. Le projet de la boutique pourrait se concrétiser d’ici deux ans.»
En France, le créateur a réellement pris son envol depuis deux ans. Un défilé au Fouquet’s, Estelle Lefebure et Adriana Karembeu pour égéries, une boutique dans le Marais et le phénomène Le Bo s’est envolé au point de présenter sa collection printemps/été 2008 au château de Versailles.
Mais ce breton, originaire de Quimper, ne souhaite pas s’arrêter en si bon chemin et mise sur la grande distribution. Après Viktor & Rolph et Lagerfeld pour H&M, Max Azria pour Carrefour,etc., Le Bo mise sur les magasins E. Leclerc. La ligne exclusive présentée au Tapis Rouge à Paris en début d’année sera disponible en magasin dès le 15 février. Des corners entièrement dédiés au créateur mettront en vedette des vêtements à petits prix. Les tarifs oscillent entre 10 et 50 euros.
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A quelques heures du vote à l’urne, la question n’est plus sur les positions de chacun vis à vis du financement de l’enseignement ou d’une soi disant taxation particulière des Français de l’étranger. Est-ce que l’électeur sensible aux idées de droite votera pour un UMP qui ne dit plus non à ses penchants pour celles que véhiculent le Front National ? J’en ai fait un billet d’humeur (un peu long) que l’on peut consulter ici :
http://bit.ly/K8pqAU . As goes America, so goes the France ?