Christine Lewicki: ce nom vous est-il familier ? Avec son livre “J’arrête de râler”, cette auteure a transformé son challenge (21 jours sans râler) en success story.
“On pensait vendre 10000 livres et finalement, on en a écoulé 250 000 exemplaires”, se réjouit cette coach française, installée à Los Angeles depuis 15 ans. Son ouvrage, paru en 2011, est traduit en cinq langues.
Face à une telle réussite, une question était sur toutes les lèvres. “On me demandait comment un auteur inconnu, qui plus est une femme ordinaire, peut vendre autant de livres”, avoue Christine Lewicki, le sourire collé aux lèvres. Car cette mère de trois enfants compte parmi les dix auteurs de développement personnel les plus influents en France.
Une réflexion sur son succès littéraire
Dans un premier temps, Christine Lewicki explique son succès par son challenge. “J’ai découvert des possibilités en enlevant la pollution des râleries”, précise-t-elle. “Mais je savais que cette réponse était incomplète.” Elle décide alors de réaliser une introspection sur sa réussite, citant volontiers Steve Jobs: “On ne peut pas prévoir l’incidence qu’auront certains événements dans le futur, c’est après coup seulement qu’apparaissent les liens.” Son livre “Wake up” est né de ce travail, en avril 2014.
Elle y livre ses quatre piliers pour “arrêter de vivre sa vie à moitié endormi”. Le premier consiste à oser être brillant(e). “Pour moi, c’était oser écrire un livre même si j’avais peur de ne pas être à la hauteur”, lâche-t-elle.
Poser des actes à la hauteur de ses ambitions, est le deuxième principe. “Cela consistait à se lever à 6am tous les jours pour écrire mon livre. De même, j’ai poussé mon éditeur à croire au livre, et à développer la campagne publicitaire. Cela a été concluant.”
Troisième pilier : créer sa réalité avec des mots. “Un 31 décembre, j’ai déclaré que j’écrirai un livre. Le dire en public nous oblige à mettre des actes sur les mots.”
Enfin, le dernier principe consiste à prendre soin de sa source. “Il faut protéger son champ de conscience, sa flamme intérieure. Je suis notamment plus sélective dans les médias que je regarde, et je m’entoure de personnes de confiance.”
Prochaine retraite fin janvier à Ojai
Avant d’en arriver à la publication de “Wake Up”, écoulé à 60 000 exemplaires, Christine Lewicki a fait valider ses piliers à vingt-cinq lecteurs, qui ont participé à un séminaire, en 2013, à Poitiers. “Les gens ont été profondément impactés.” Depuis, elle organise ces retraites quatre fois par an.
La prochaine retraite aura lieu à Ojai, sur les hauteurs de Santa Barbara, du 28 janvier au 1er février 2016. Ce travail de groupe (limité à 15 participants) sera ponctué par des ateliers de danse, yoga, méditation, et des randonnées. “Beaucoup de Français font le déplacement depuis la France, mais peu d’expatriés“, regrette-t-elle.
Entre ses livres et ses retraites, Christine Lewicki coache des entreprises françaises telles que la SNCF, la BNP ou Publicis, mais aussi californiennes, comme les laboratoires pharmaceutiques Grifols.
Cette dynamique coach n’est pas prête d’arrêter de nous réveiller.