L’action commence après le décès accidentel de son mari Pierre Curie avec qui elle obtint le prix Nobel de physique et avant qu’elle n’obtienne, seule cette fois, le Nobel de chimie. Nous la voyons se battre pour garder une chaire à la Sorbonne, obtenir des crédits pour sa recherche sur le radium mais aussi lutter pour essayer d’avoir une vie amoureuse. La seconde partie est consacrée à ses travaux sur l’isolation du radium, son irradiation et ses derniers jours
Angelica Torn (photo) est magnifique dans ce rôle ou elle passe de la jeune chimiste aux apparences naïves, à la femme déterminée à se sacrifier pour ses découvertes sans perdre un moment son humanité. La dernière scène est bouleversante et l’on ne peut s’empêcher d’avoir une pensée émue pour ce personnage à qui l’on doit l’utilisation de la radiothérapie moderne dans la lutte contre le cancer.
La mise en scène de Ricky Martinez est fluide et les scènes s’enchaînent comme au cinéma. On est transporté d’un lieu à un autre sans s’en rendre compte. L’action se déroule chronologiquement et on attend la suite avec impatience, même si on connait la fin. Stephen Neal joue 4 personnages complètement différents d’une manière magistrale. On ne s’ennuie pas une seconde dans cette pièce de Shirley Lauro et on pense encore à Marie Curie après que le rideau soit tombé.
Une pièce à voir avant le 17 Avril.
Réservations au 305 443 5909 ou ici
www.new-theatre.org