Publi-reportage
Par Gregori Volokhine, président de Meeschaert Capital Markets
Les premiers mois de l’année 2012 ont amené les investisseurs à utiliser un langage assez imagé pour parler de la conjoncture américaine.
Que les Etats-Unis soient un porte-avions, lent au démarrage, qui n’aurait pas atteint sa vitesse de croisière et avance par inertie, un îlot dans la tempête, ou encore un participant à un concours de beauté au cours duquel on veut élire non pas la plus belle des concurrentes, mais la moins disgracieuse, ces commentaires reflètent un certain bon sens.
L’économie américaine a commencé l’année avec le vent en poupe. On ne parlait plus de la crise européenne. Les statistiques de l’emploi, de la consommation, de la construction et de la production industrielle s’améliorent. Sur le premier trimestre, les taux de croissance du Produit National Brut se situent entre 2,8 % et 3 %. Les entreprises publient des résultats très encourageants dont les deux tiers se situent au-dessus des attentes. Des secteurs atteignent même des chiffres de croissance impressionnants avec des hausses de profits de 18 % dans l’industrie, 14 % dans la finance et la technologie. Enfin le consommateur, tellement important aux Etats-Unis, puisqu’il représente les deux tiers de l’économie, augmente ses dépenses de 5 % en moyenne.
Cette croissance relativement forte a commencé dès le début avril à montrer des signes de tassement. Pourquoi ? Il ne faut pas oublier que nous sommes dans une économie globale. Le ralentissement de l’économie des pays émergents, de la Chine au Brésil, et la crise grecque, qui s’est transformée en crise systémique européenne, pèsent sur le moral des investisseurs. Le manque de visibilité législatif par rapport au niveau d’imposition et à la réduction du déficit budgétaire amène les dirigeants d’entreprises à une plus grande prudence. Quand on investit, on le fait pour l’avenir. Plus on a de craintes pour l’avenir, moins l’on va prendre des risques. Or l’avenir étant un inconnu, la prudence l’emporte sur l’audace.
Chez Meeschaert Capital Markets, nous continuons de penser que les Américains, grâce à leur pragmatisme légendaire, à leur politique monétaire indépendante, à l’attrait d’une monnaie refuge, à la souplesse des structures de l’emploi, à l’amélioration du marché de l’immobilier, continuent à offrir le profil à la fois le moins risqué et le plus porteur des grands marchés boursiers internationaux. Des entreprises de croissance à l’exposition mondiale tirent l’économie à la hausse. D’Apple à Starbucks, d’IBM à Boeing, de Microsoft à Amazon, ces sociétés leaders continuent à être des valeurs de référence. Aussi bien leurs valorisations que leurs taux de progression sont toujours attractives.
Que faut-il attendre des prochains mois ? La Réserve Fédérale veille à un renversement de tendance. Elle ne permettra pas que des pressions exogènes sur l’économie américaine remettent en question les deux piliers de la reprise : amélioration du marché de l’emploi et reprise du marché de l’immobilier. La croissance restera au rendez-vous. Le porte-avions a ralenti, mais avance toujours. La surperformance des marchés d’actions américaines de plus de 11 % par rapport à l’Euro Stoxx devrait se poursuivre. Le gagnant du concours de beauté pourrait bien encore cette année être drapé de la bannière étoilée.