Gustave Courbet, Edgar Degas, Edouard Manet, Paul Gaugin, Henri de Toulouse-Lautrec : peu d’expositions peuvent se permettre d’afficher un casting aussi prestigieux.
C’est pourtant le cas de la Frick qui, du 12 mars au 16 juin, présentera 58 travaux impressionnistes, ou post-impressionistes, dont la plupart n’avaient encore jamais vu New York.
Dominé jusqu’au début du XIXe siècle par l’Académie royale de peinture et de sculpture, qui fixait jusqu’alors les règles du bon goût, le mouvement impressionniste, initié par quelques artistes, a bouleversé les codes du dessin et de la peinture en France. En se réunissant, Claude Monet, Renoir, Paul Cézanne, pour ne citer que les plus célèbres, ont donné un nouvel élan au dessin et à la peinture en privilégiant les impressions fugitives et le mouvement. L’audace de Degas et de Paul Gaugin, la virtuosité de Jean-François Millet, le génie de Toulouse-Lautrec : deux cents ans plus tard, la révolution impressionniste n’a, semble-t-elle, pas pris une ride.
0 Responses
Je crois qu’il y a une coquille, c’est Edgard Degas, non?