Deux danseurs étoiles de l’Opéra de Paris, Clairemarie Osta et Mathieu Ganio, danseront dans les extraits de trois ballets du répertoire, lors de la soirée « Emotion and motion » organisée dimanche et lundi soir prochain au Guggenheim.
La soirée débutera avec un extrait du plus fameux ballet romantique de tous les temps. Créé en 1841, le ballet « Giselle » est tiré d’une légende du folklore allemand qui raconte qu’une jeune fiancée morte d’épuisement après avoir trop dansé, se serait transformée en willi, créature ailée vivant dans la forêt.
Un siècle sépare les tutus de « Giselle » des justaucorps minimalistes des danseurs de George Balanchine, soit une révolution dans la danse, mais s’agissant d’amour, l’inspiration reste la même. Quand le chorégraphe de génie créé Emeraudes en 1967, il pense au romantisme français et à ses créatures imaginaires, et fait donc de son ballet un moment poétique.
La série s’achève sur les frasques sentimentales de l’empereur romain Caligula, avec un extrait du « Caligula » de Nicolas Le Riche. Entre chacun de ces moments dansés, une biologiste et anthropologue américaine, spécialiste des comportements amoureux, abordera les questions qui titillent chacun : pourquoi aimons-nous une personne plutôt qu’une autre ? Pourquoi aimons-nous tout court ?