Un peu plus d’un an après avoir lancé ses vols entre Londres et New York, La Compagnie jette l’éponge et se concentre sur sa liaison “historique” Paris-New York.
Dans un communiqué de presse, le fondateur de la compagnie “tout business”, Franz Yvelin pointe du doigt le Brexit et les incertitudes qu’il fait peser “sur tous les acteurs du secteur opérant en Grande-Bretagne”. La ligne affichait pourtant de bons résultats ces derniers mois, “avec un taux de remplissage de 77% ces trois derniers mois. Mais, ajoute le PDG, “la position de la compagnie reste encore fragile sur cet axe” et les incertitudes politiques en ont scellé le sort.
En se lançant sur Londres-New York moins d’un an après avoir débuté sur Paris-New York, la petite compagnie avait pris un risque. Une concurrence encore plus forte que sur Paris, et un choix d’aéroport discuté -Luton est éloigné de Londres et dispose de peu de correspondances internationales- ne lui auront donc pas permis de décoller. Le dernier vol aura lieu le 25 septembre.
La Compagnie retournera ensuite à ses fondamentaux et prévoit “dès octobre” d’affecter son deuxième avion à la ligne Paris-New York ce qui lui permettra donc de passer à deux liaisons certains jours. En proposant des vols “tout business” à prix cassés (ils sont offerts en ce moment à partir de $1300 aller-retour), la dernière née des compagnies françaises s’est fait un -petite- place sur cette ligne, où elle affiche un taux de remplissage moyen de 85%.