L’artiste parisien, qui se définit comme un « activiste urbain» a toujours tenu à rester anonyme. Après Bill Clinton, Bono et Jamie Oliver, il se voit remettre le prestigieux Prix TED distinguant chaque année des personnalités du monde de l’art, de la science ou de la politique qui se voient offrir la possibilité de « rendre le monde meilleur ». Il recevra donc une récompense de $100,000 et surtout aura la chance de formuler son « vœu pour changer le monde ».
Artiste clandestin, il a été à l’origine de plusieurs projets illégaux qui ont exporté l’art hors des musées. En exposant librement ses créations dans les rues du monde entier, JR a prouvé son profond engagement artistique et s’est affirmé comme un artiste humaniste. Il a attiré l’attention et stimulé l’imagination des passants du monde entier avec ses gigantesques portraits en noir et blanc affichés aussi bien sur les immeubles en banlieues parisiennes que dans les favelas brésiliennes. Son oeuvre la plus marquante et émouvante reste l’accrochage des photos réunissant un rabbin, un prête et un imam sur les murs de prières d’Israël et Palestine, ainsi que sur celui séparant Israël et la Cisjordanie. Pour Amy Novogratz, la directrice du Prix TED, JR redéfinit notre vision de l’art et élimine toute frontière entre le créateur et le spectateur. Son travail retranscrit les valeurs de TED et permet de voir le monde différemment.
Après la campagne ONE de Bono (2005) et la Food Revolution de Jamie Oliver (2010), JR a annoncé que son “voeu” impliquerait le type d'”art guérilla”, qu’il a déjà réalisé avec l’aide de bénévoles dans le passé : au Brésil, Cambodge et Kenya, ses photos gigantesques servent de nouveaux toits pour les taudis.
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