Il est malheureusement sorti sur blessure en finale de March Madness le 5 avril, et n’a pas pu empêcher la défaite de Gonzaga contre Baylor sur le score de 86 à 70. Mais le jeune Bordelais aura réussi une saison exceptionnelle et des matches de très haut niveau à l’occasion des playoffs du championnat universitaire américain de basket.
L’arrière qui possède également la nationalité béninoise est arrivé aux États-Unis en 2017 après avoir fait ses classes à l’INSEP à Vincennes, un programme réservé aux meilleurs talents français. En rejoignant Gonzaga, Joël Ayayi marche sur les traces d’autres Français ayant réussi avant lui dans l’université de l’État de Washington comme Ronny Turiaf (entre 2001 et 2005) ou Killian Tillie plus récemment (2016-2020).
Après des débuts difficiles -il ne joue pas lors de sa première saison- le Bordelais d’1,96m s’impose petit à petit au point de devenir un titulaire indiscutable de l’équipe l’année dernière avec 10,6 points et 6,3 rebonds de moyenne par match. Cette saison, ses standards ont encore augmenté avec 11,8 points et 7,1 rebonds, contribuant à faire de Gonzaga l’équipe la plus attendue de l’année. L’université basée à Spokane aura roulé sur la concurrence en engrangeant 31 victoires d’affilée et se hissant jusqu’en finale de March Madness. Elle s’est imposée facilement en quarts de finale le 30 mars contre USC (University of Southern California) avant de livrer un match épique en demi-finales contre UCLA le 3 avril (victoire 93-90), grâce à un Joël Ayayi record (22 points, 6 rebonds).
Cette réussite dans un tournoi aussi important devrait aider le basketteur français dans sa quête de NBA. Celui qui est aussi international espoir a rejoint les États-Unis avec l’objectif de rejoindre la plus prestigieuse des ligues de basket au monde. Il devrait sans surprise participer à la prochaine draft prévue le 27 juillet. Sports Illustrated estime que le Bordelais a des chances d’être drafté dès le premier tour, soit parmi les meilleurs talents de sa génération.