“Notre boulot de musicien, c’est de faire du bruit. Et faire du bruit d’une certaine manière, à certains endroits, peut avoir une conséquence sur le plan social et politique. La musique, à toutes les époques, a eu un rôle à jouer”, explique Jean-Michel Jarre alors qu’il revient d’un concert sur les bords de la Mer Morte.
Sur le site de l’ancienne forteresse de Masada plus précisément, l’artiste a souhaité mettre en lumière les risques de sécheresse du lac salé dont le niveau baisse d’année en année.
A partir du mois de mai, le compositeur de musique électronique entamera sa première tournée en Amérique du Nord. Avec “Electronica Tour“, il passera par les salles les plus mythiques du pays comme le Radio City Music Hall à New York ou le récent Microsoft Theater de Los Angeles, l’une des plus grandes salles des Etats-Unis. En cinquante ans de carrière, le pape de la musique électronique n’a joué qu’une seule fois sur le sol américain. En 1986, pour le 25ème anniversaire de la NASA, il avait rassemblé plus de 1,3 million de spectateurs à Houston.
“Je voulais que cette tournée passe par les Etats-Unis parce que ce projet est né grâce à de nombreuses collaborations avec des artistes américains”, raconte Jean-Michel Jarre. En 2015 et 2016, l’artiste sort deux albums sous le nom d’”Electronica” enregistrés avec les plus grands noms de la scène américaine et internationale comme M83, Depeche Mode, Moby ou encore le compositeur de musique de films Hans Zimmer.
Pour cette tournée, le musicien a mis au point une scénographie unique et inédite. “On a conçu un dispositif scénique qui crée une 3D sans lunettes”, explique Jean-Michel Jarre, “l’idée c’est d’exprimer la musique visuellement, avec des architectures de son, des perspectives, des paysages sonores”. Une mise en scène appelée à changer tout au long de la tournée pour conserver “l’idée d’un concert unique”.
“L’un des thèmes d’Electronica, c’est aussi ce rapport ambigu qu’on a avec la technologie. D’un côté, on a le monde dans sa poche avec son smartphone mais d’un autre on sait qu’on est espionné par le monde extérieur”, explique le compositeur qui est allé à Moscou pour enregistrer Edward Snowden pour son titre “Exit” qui sera joué durant ses concerts. “C’est un aspect de la tournée, qui prend une résonance particulière avec la nouvelle politique en cours aux Etats-Unis”.
Une dimension politique que l’auteur assume pleinement depuis le début de sa carrière, notamment pour soutenir la cause climatique. D’abord avec ses albums “Oxygène”, puis par son rôle d’ambassadeur de bonne volonté à l’UNESCO. “Le fait qu’il y ait des paroles ou pas dans mes titres ne change pas tellement les choses. Par contre, aller jouer sur les bords de la Mer Morte, par exemple, ça transmet un message, affirme-t-il. La musique électronique a un rôle à jouer sur le plan politique puisque les gens qui font de l’électro sont, par définition, beaucoup plus proches des technologies numériques. Et beaucoup de questions sociétales viennent aujourd’hui du développement d’internet et du rôle de ces grands acteurs de la technologie devenus des monstres qui contrôlent la planète”.
0 Responses
Jean Mi L’Arnaque Electro de Feu d’Artifice
La je vous renvois au bootlleg trouvable sur youtube … il n ‘ y a plus de feux d ‘ artifice , mais bon comme cela est de l ‘ aigreur et de la bêtise .
sans feu d’artifice, cela reste depuis trente ans très mauvais artistiquement et megalo. on est loin des Oxygène et Equinoxe…
C ‘est ce que je disais , c ‘est de ma médisance , je vous laisse donc craché votre venin seul
ha ! quand on est pas d’accord. c’est de la médisance !!?!
Pas Depeche Mode , Vince Clark à quitté très rapidement la formation basildonienne , je vous renvois à wikipédia