«La première fois que j’ai entendu parler du VIE, c’était lors d’un stage au Panama. Une relation se préparait à partir. Je me suis vite rendu compte que c’était le cadre idéal pour aller travailler à l’étranger. Après mes études à l’Institut supérieur d’économie et de gestion (ISEG) de Nantes, j’ai commencé à regarder les offres de VIE, je me suis abonné au service d’alertes mails selon le type d’offres qui m’intéressaient. J’ai aussi fait des candidatures spontanées dans des entreprises implantées à l’étranger.
«Dès le premier contact avec le producteur viticole chez qui je travaille aujourd’hui Ackerman Remy Pannier tout est allé très vite. En trois semaines la décision était prise. J’ai eu deux entretiens en France et un troisième à New York de confirmation avec l’importateur Palm Bay Imports. À la mi-février 2006, le contrat VIE était signé, j’ai débuté ma mission à New York en avril et je suis déjà aujourd’hui [en novembre 2006] ‘regional manager’. Je m’occupe des ventes de vin pour le New Jersey, le Connecticut et New York upstate.
«J’ai commencé mon volontariat par un séjour en Loire au siège de l’entreprise où l’on m’a fait connaître les produits de la maison. Ensuite, à mon arrivée à New York, j’ai suivi pendant un moment le volontaire qui
terminait sa mission et le directeur du bureau États-Unis m’a aussi formé et suivi pendant un moment. L’intégration a pris quatre mois et mon travail a évolué, on m’a d’abord confié les comptes clés dont les clients connaissent déjà nos vins et en achètent régulièrement, puis on m’a demandé d’aller prospecter vers d’autres états.
«Il faut beaucoup de motivation. C’est un travail de terrain qui demande beaucoup de relationnel. On se prend beaucoup de portes dans la figure. On m’avait bien averti dès le premier entretien en France. Je dois prendre des rendez-vous avec des restaurants, des revendeurs, faire des dégustations dans des points de vente, mais aussi faire des rapports et faire remonter l’information vers mon chef.
«L’aspect terrain est très important. On est à la fois obligé de passer de par là et de rester en contact avec ce qui se passe avec le terrain si l’on aspire à des postes de plus hautes responsabilités.»
VOIR: Les clefs du VIE
VOIR: Des places de plus en plus disputées
VOIR: Convertir en contrat local, terrain glissant