Le tour de vis se poursuit aux Etats-Unis après les attentats de Paris et le massacre de San Bernardino. Après le programme d’exemption de visa (ESTA), qui va être davantage contrôlé, c’est au tour du visa K1 de se retrouver dans le viseur de l’administration américaine.
Ce visa, appelé “visa de fiancé(e)s”, est délivré à des personnes qui veulent venir aux Etats-Unis pour se marier avec un citoyen américain. C’est aussi celui qu’a obtenu en juillet 2014 la co-auteure de la tuerie de Californie, et qui lui a permis de s’installer aux Etats-Unis.
Les services de l’immigration américaine ont annoncé qu’ils allaient réviser le processus d’attribution de ce visa, et examiner plus scrupuleusement toutes les demandes futures, ainsi que, de manière rétroactive, les visas déjà attribués. Objectif : identifier des cas d’abus.
Outre les différents contrôles d’antécédents, le mode opératoire des interviews va être révisé, et le gouvernement va renforcer son examen des activités sur les réseaux sociaux des personnes qui demandent ces visas.
Une manière d’éviter la grosse erreur commise par les services d’immigration: la tueuse de San Bernardino avait fait part de ses velléités djihadistes sur Facebook juste avant d’obtenir son visa K1.