Gérard Michon, qui avait annoncé sa candidature dès l’annulation de l’élection de Corinne Narassiguin en février, soutiendra finalement Frédéric Lefebvre (UMP).
Lui et son suppléant Marc Cormier le disent dans une lettre commune, publiée dimanche sur le site de campagne de M. Lefebvre. “Nous soutenons, sans réserves, la candidature de M. Frédéric Lefebvre“, écrit le tandem, qui avait réalisé 2,23% des voix lors de la législative de juin 2012.
Le choix peut surprendre de la part de Gérard Michon, qui avait justifié sa candidature en 2012 par un rejet du “parachutage” de M. Lefebvre. Une position qui lui avait même valu d’être suspendu de l’UMP. Citant la réforme de l’aide à la scolarité et le “dépeçage” de l’Assemblée des Français de l’étranger, les deux hommes affirment que “le gouvernement socialiste a confirmé dans la première année de son existence la forte hostilité vis-à-vis des Français de l’étranger qui avait commencé à s’exprimer durant la campagne présidentielle.“
Selon eux, la députée invalidée Corinne Narassiguin s’est soumise “docilement à la volonté gouvernementale” sur les dossiers relatifs aux Français de l’étranger et Franck Scemama, l’actuel candidat du PS, “a promis de poursuivre cette « œuvre » en comptant sur la discipline de vote d’un parti, même à contre-courant du simple bon sens“. Ils se disent “agacés” par la candidature de Louis Giscard d’Estaing (UDI) qui “se présente à nos suffrages parce qu’il a été battu en Auvergne“. Quant à Damien Regnard (RFE), les deux hommes éprouvent une “certaine sympathie” pour lui. “Cette sympathie ne nous fait cependant pas oublier qu’il est moins apte que M. Lefebvre au mandat qu’il brigue, au moins dans les circonstances politiques actuelles.“