C’est dans la majestueuse galerie de Chelsea que « Sunday », l’exposition personnelle de Maurizio Cattelan, ouvre ses portes, ce mardi 30 avril. Cattelan est l’une des figures les plus provocatrices du monde de l’art, artiste profondément politique dont le travail explore des questions qui nous concernent tous. Le nouveau projet de l’artiste italien confronte, une fois de plus, les contradictions de la société et de la culture américaines, et du monde dans son ensemble. La pratique de Maurizio Cattelan est guidée par un esprit irrévérencieux et une volonté provocatrice de réexaminer les personnalités et les institutions culturelles, y compris le monde de l’art lui-même. Galerie Gagosian, West 21 st Street. Du mardi 30 avril au samedi 15 juin.
Cette exposition est consacrée, comme son nom l’indique, à l’engagement du corps dans l’œuvre de l’artiste français visionnaire. Organisée en collaboration avec la Fondation Yves Klein, l’impressionnante exposition, dans ce lieu magnifique, présente plus d’une vingtaine d’œuvres. Certaines n’ont pas été vues aux États-Unis depuis des décennies, dont une, à la connaissance des marchands, est unique parmi l’œuvre de Klein. L’exposition rassemble près de 30 exemples des Anthropométries (1960-1962) et Peintures de feu d’Yves Klein, ainsi que de la Sculpture tactile (Tactile Sculpture, conçue en 1957), sculpture-performance qui vaut vraiment le coup d’œil. Lévy Gorvy Dayan présentera également une performance de la Symphonie Monotone-Silence de Klein à l’église St. James de New York (billets ici), le mercredi 1er mai à 6:30pm. Lévy Gorvy Dayan, 19 East 64th Street. Du jeudi 11 avril au samedi 25 mai.
C’est à l’occasion de la fête des mères le 12 mai prochain, que l’artiste Parme Marin (dont on vous avait déjà parlé sur French Morning ) réalise sa première exposition personnelle. Elle nous présente 11 nouvelles œuvres dans une galerie de Chinatown, dans lesquelles elle utilise la peinture, le bois, le textile et même des cheveux pour remettre en question les notions de beaux-arts canoniques, la féminité et le corps. « Mon intention pour cette série est d’inspirer une conversation et une analyse réfléchie des mères qui se sentent coincées dans leur “rôle de mère” » précise l’artiste.
Ses références sont ludiques tout en étant érudites, combinaison de doux et de rugueux avec l’utilisation de cuir, de latex et de cordes, véhiculant l’idée de dualité, de contrainte, de pouvoir et de domination. Vernissage le mercredi 15 mai de 6pm à 8pm. Chinatown Soup, 16 Orchard St. Du mardi 7 mai au dimanche 19 mai.
Cette exposition inédite rassemble plus de quarante peintures, sculptures et œuvres sur papier provenant de collections publiques et privées internationales. « Enchanted Reverie » présente Paul Klee (1879-1940) et Alexander Calder (1898-1976) en dialogue, éclairant leur compréhension métaphysique commune des forces invisibles de l’univers. Les deux artistes ont développé de nouveaux modes de production artistique pour créer un langage visuel pour l’abstraction, l’espace et un réseau d’énergie et de formes en constante expansion. L’interaction souvent oubliée entre ces deux titans de l’art moderne se dévoile dans cette exposition et encourage les visiteurs à considérer leurs expressions superposées de ce que Klee décrit comme des « réalités latentes ». Di Donna Galleries, 744 Madison Avenue. Du vendredi 19 avril au samedi 8 juin, sur réservation ici.
Cette deuxième exposition personnelle de l’artiste franco-américaine Niki de Saint Phalle va vous donner l’occasion de pénétrer dans ce très bel hotel particulier de l’Upper East Side entièrement rénové avec beaucoup de goût. Elle nous présente cinq œuvres de ses Tableaux Éclatés (Burst Paintings) de fin de carrière, série exposée pour la première fois dans sa rétrospective au Musée d’Art Moderne de Paris en 1993. Les dynamiques de ces œuvres sont des images vibrantes et mécanisées représentant des paysages sur lesquels des animaux et des natures mortes, ainsi que ses Nanas, sa marque de fabrique, dansent sur les plages, dans les déserts et les mers. La composition de chaque tableau est animée par une armature motorisée complexe activée par un capteur photo : lorsque l’œuvre reconnaît un spectateur, des moteurs internes déclenchent le mouvement des éléments disparates de l’œuvre ou éclairent la scène avec de brillantes ampoules électriques. Vernissage le mardi 30 avril de 6pm à 8pm. Salon 94, 3 E 89th Str. Jusqu’au samedi 22 juin.