FrenchFounders , créé en mars à New York par Benoit Buridant, entend devenir le club des patrons qui parlent français. Un endroit où des fondateurs de start-ups, des directeurs de filiales ou des dirigeants s’échangent des bonnes pratiques ou des contacts, accèdent à des conférences, des événements, rencontrent des investisseurs américains…
Pour mettre du carburant dans FrenchFounders, encore « en phase de pré-lancement », Benoit Buridant peut compter sur son solide carnet d’adresses. Arrivé aux Etats-Unis en 2009, ce juriste de formation est l’un des associés de French District, société qu’il a quittée en 2013.
« FrenchFounders compte déjà une centaine des membres, à New York, San Francisco, Los Angeles, Miami. Et aussi au Canada ou au Brésil », détaille Benoit Buridant, qui s’appuie aussi sur le réseau de ses trois associés, Vincent Deruelle, un entrepreneur basé à Miami, Eric Draghi, patron de la start-up 1000passions, et Philippe Finkelstein, fondateur de Cross Border Networks.
L’objectif de Benoit Buridant, qui se consacre à FrenchFounders à plein temps, est de monter en puissance avec de nouveaux services pour ses membres : tarifs négociés pour des chambres d’hôtel, locations de bureaux, formations ou conseils d’experts…
Mais Benoit Buridant le répète : il souhaite que FrenchFounders reste « haut-de-gamme, exclusif ». Le prix de l’adhésion, pour le moment, est de 599 dollars par an. « Le réseau est réservé aux fondateurs, CEO, ou aux dirigeants qui ont un rôle clé dans une entreprise. » Toutes les candidatures ne sont pas acceptées. Chaque patron doit pouvoir justifier sa valeur ajoutée.