Il y a dix ans, Gilles Amsallem, de passage dans un bureau de poste, montre son passeport français pour recevoir un colis. A sa surprise, on lui refuse. Nous sommes à l’aube de la guerre en Irak et les Français n’ont pas la cote. Avec son ami Pierre Battu, il lance les French Tuesdays. “On voulait organiser un groupe de Français, pour qu’on se retrouve entre nous“, raconte-t-il.
Dix ans plus tard, le groupe s’est étoffé. C’est peu dire. Les French Tuesdays sont présents dans 17 villes dans le monde (dont New York, Miami, Los Angeles, San Francisco, Paris, Sao Paolo, Shanghai, Hanoi, Taipei) et rassemblent des centaines de personnes chaque semaine. Leur cible: les “movers and shakers” français et francophiles. Pour rejoindre les French Tuesdays, il faut être recommandé par d’autres membres. Une forme d’exclusivité qui fait le succès de ces rendez-vous hebdomadaires. “Les codes du succès sont restés les mêmes: le dress code, l’exclusivité. Nous n’avons pas dévié du concept d’origine“, indique Gilles Amsallem.
Le concept n’a pas changé certes, mais les French Tuesdays sont devenus un business florissant. “On a démarré comme un évènement social pour devenir une compagnie de marketing d’expériences, un réseau social mondial capable de lancer un produit simultanément dans 17 villes différentes, glisse-t-il. Il y a toujours des gens qui pensent que nous sommes un rassemblement de Français. Ce n’est pas le cas.“
Pour fêter “dix ans de plaisir“, les aficionados ont rendez-vous à Capitale mardi 8 octobre. Pas besoin d’être membre pour y participer. Un gâteau d’anniversaire géant est prévu. “Ça ne nous rajeunit pas. On n’a pas vu le temps passer“.
Credit: French Tuesdays.com
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j’y suis alle 1 fois l’annee derniere, une amie americaine m’y avait traine. Jamais plus. O mon dieu qu’est-ce que ca se la raconte dessus. Des vieux friques dansant les yeux bavant devant quelques poules venant profiter des $. Ha oui et aussi genre $15 le verre de vin. A ne pas recommander