“Cinq Frenchies qui se retrouvent à New York pour faire de la musique, simplement parce qu’ils aiment ça“. Voilà comment se décrivent les membres du groupe French Inventory.
Venus à New York travailler dans l’événementiel, en banque ou en cabinet de consulting, nos joyeux musiciens français multiplient les concerts. Leur came : reprendre les tubes de la variété, de la pop ou du rock français avec leurs propres arrangements. Goldman, Téléphone, M, Corneille, Stromae, ou encore Gérald de Palmas. Quelques internationaux incontournables comme Amy Winehouse ou Sting font partie de leur répertoire.
“Avec les problèmes de visa, ça tourne beaucoup. Cette année, c’est la première fois qu’on arrive à aller jusqu’au concert“, confie Audrey Bulle, pianiste.
French Inventory a commencé comme duo il y a sept ans à Lille. Le groupe s’est étoffé à New York. “Au début, c’était juste histoire de s’amuser, raconte Melissa Neuzillet, chanteuse, et puis petit à petit, l’idée d’un concert est venue. On est parti sur des chansons qu’on aimait vraiment, on s’est amusé dessus au studio et on les a tentées en concert. Rapidement, on s’est rendu compte que les Américains aimaient ce qu’on faisait parce que les chansons bougeaient. Ils découvrent que la France n’est pas juste des violons et des accordéons. Les Français aiment aussi, dans le sens où on joue des chansons qu’ils n’entendent plus ici, ou n’ont pas entendu depuis longtemps“.
Lors de leur premier concert à Pianos, French Inventory fait sensation. Ils jouent d’abord dans une salle gratuite, et sont rappelés dès le lendemain pour se produire avec une “cover”. “A New York, les gens ont cette envie de découvrir des choses. Il y a toujours des nouveaux groupes, des nouveaux clubs de jazz qui ouvrent. Dans d’autres villes, on ne passerait pas du tout. Les gens ici recherchent une telle diversité qu’on a notre place. C’est la magie de New York“, explique Melissa Neuzillet.
En plein rêve new-yorkais, French Inventory sera le 30 mars au Leftfield. Ils retourneront ensuite à Pianos le 26 avril, et le 5 mai au Delancey où le groupe fera la première partie de Sam Woolf, ex-“American Idol”. “On n’est pas dans l’optique de faire notre carrière dans la musique, explique Rémi Démard, guitariste. C’est surtout pour le plaisir et pour partager la culture musicale française“