La maison en briques rouges située dans une petite impasse pavée près de Washington Square Park organise depuis 51 ans nombre d’évènements culturels. À raison d’un minimum de trois par semaine, de septembre à mai, la Maison Française autrefois surnomée “la boîte à bijoux” de NYU est un des centres culturels universitaires franco-américains les plus actifs du pays.
Dans les années 1950, New York University investit l’île de Manhattan et rase une grande partie du quartier de Greenwich Village. La petite maison en briques rouges est épargnée.
Fondée par Germaine Brée, première femme à être titulaire d’une chaire à l’université de New York, avec l’aide financière de la famille Schlumberger, “the French House” n’a cessé de jouer le rôle d’interface intellectuelle et artistique entre la France et les Etats-Unis. Nombre d’intellectuels, de personnalités politiques, d’écrivains, de passage à New York se sont arrêtés et s’arrêtent encore au 16 Washington Mews.
Ici, il n’y a «pas de limite aux sujets» traités explique la directrice Francine Goldenhar, on discute de tout. Conférences, expositions, projections de films, concerts…, tous les évènements sont ouverts au public et la plupart sont gratuits. Au programme de la saison prochaine: Vie et oeuvre de Simone de Beauvoir; hommage à Aimé Césaire et retour sur le cinéma de la nouvelle vague.
Ce jeudi au Consulat de France, le bientôt futur Consul Général, François Delattre, «le plus merveilleux» s’empresse d’ajouter Francine Goldenhar, se verra remettre la “Medal of Honor of the Center for French Civilization and Culture” de l’université de New York. Avant lui, des personalités telles que Jean Nouvel en 2007, Bernard-Henri Lévy, Jacques Derrida ou Elie Wiesel l’on reçu pour leur contribution au renforcement des relations franco-américaines. Le gala annuel représente un tiers du budget de la programmation du centre culturel, le reste provenant en grande majorité de donateurs privés, entreprises comme particuliers et des Services Culturels. «Il faut de l’imagination» pour faire autant de choses avec si peu de moyen avoue Francine Goldenhar. Voilà quinze ans qu’elle prouve qu’elle n’en manque pas.
Réception et dîner à partir de 18h30. Le Dan Tepfer Trio animera la soirée des quelques 80 convives avec une improvisation de jazz.
Tickets 750-1 000$
Pour plus d’information, contacter Francine Goldenhar