(Article partenaire) La troisième promotion du French Conservatory of Music a passé son examen final devant un jury à Los Angeles, le dimanche 1er juillet. A l’instar des cours, il s’est déroulé dans une ambiance familiale.
«Nous avons des méthodes et des valeurs d’excellence similaires» au conservatoire international de musique de Paris (CIMP), fondé en 1925, explique le directeur Skander Ladjimi, qui est un pur produit de l’institution parisienne. «Nous sommes très exigeants sur la musicalité, et pas uniquement la technique », poursuit le pianiste franco-suisse.
Il est rejoint par son ancienne professeur de piano, Colette Lanssens, vice-présidente du CIMP et présidente du jury lors de l’examen du conservatoire de L.A : «Nous mettons l’accent sur la précision, le détail sonore, depuis leur plus jeune âge. On excelle dans le détail». Exportant cette philosophie, le French Conservatory se positionne comme le «lycée français de la musique».
Depuis son ouverture il y a trois ans, cette institution s’est développée, rassemblant aujourd’hui une centaine d’élèves. Pour répondre à la demande croissante, Skander Ladjimi a recruté une dizaine de professeurs supplémentaires, dont plusieurs francophones. «Dès la deuxième année, nous avons également ouvert une deuxième antenne à San Diego, en lien avec la French-American School à la Jolla. Nous y inaugurerons une section orchestre en septembre», ajoute le directeur, qui souhaite continuer à s’étendre sur la Californie.
L’expression des enfants
Enseignés dans les locaux lumineux et insonorisés de Beverly Hills, les instruments et disciplines proposés vont de la guitare au piano en passant par le chant, le solfège (basé sur «Do Ré Mi Fa Sol La Si Do»), le saxophone, la clarinette, le violon, la flûte, l’alto ou encore le violoncelle. «L’offre évolue en fonction de la demande», précise Skander Ladjimi.
Quel que soit l’instrument choisi, le conservatoire met l’accent sur l’expression des enfants. «On leur enseigne la musique dans son ensemble -un répertoire classique baroque et romantique-, pas seulement le rock. On offre une technique et une liberté d’expression qui les amèneront au maximum de leurs possibilités. On ne veut pas programmer des robots mais créer des musiciens et des artistes, claironne Skander Ladjimi. Nous avons un grand pouvoir de personnalisation. Chaque élève est unique, nous souhaitons mettre en valeur leur talent», complète Colette Lanssens.
Ce projet est né d’une étude de marché pour créer un conservatoire aux Emirats arabes. “Au gré de mes recherches, je me suis rendue compte qu’il y avait un manque d’écoles de musique de haut niveau aux Etats-Unis”, raconte Skander Ladjimi. “Il n’y a pas grand chose mis à part quelques professeurs privés. Aucune autre institution ne garantit réellement un standard.” Ce dernier sera précieux, voire indispensable, pour les élèves qui veulent monter un dossier pour l’université, entrer dans un orchestre ou préparer les concours d’entrée aux grandes écoles. “Et pour ceux qui souhaitent poursuivre leurs études de musique en France, les diplômes délivrés par les jurés du CIMP y seront bien évidemment reconnus.”
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