Notre French Boss de la semaine avait, au départ, le profil – plutôt classique – de l’étudiant – plutôt doué – qui fréquente les bancs de Sup de Co Paris. Mais nous sommes au milieu des années 90, et la « normalité » de Nicolas Mendiharat ne va pas survivre longtemps à l’effervescence de cette période, à la naissance de cet outil qui va bientôt révolutionner le monde, et que certains anciens, aujourd’hui encore, appellent « L’Internet ». Cette révolution sera la sienne.
Il crée sa première société à l’âge de 22 ans. Et aujourd’hui, 27 ans et 5 sociétés plus tard, il est le fondateur et patron de Palate Club, société de négoce de vin – paradoxalement basée à San Francisco alors que les Etas-Unis ne représentent que 25% de son chiffre d’affaires – qui utilise des méthodes on ne peut plus modernes pour débusquer la clientèle. Car Palate Club permet à Nicolas Mendiharat de marier au quotidien ses deux grandes passions : le vignoble, qu’il connait depuis toujours au travers – notamment – du Sud Ouest de la France dont il est originaire, et les datas qui ont accompagné toute sa croissance professionnelle, ces datas qui lui permettent de dresser des portraits-robots de tous les amateurs de vin. Pour comprendre sa démarche, il faut être très attentif à chacun des mots de notre invité de la semaine. Pour, au bout du compte, se dire que nous venons de passer une demi-heure avec quelqu’un qui, certes, a la tête dans le Cloud. Mais les pieds bien ancrés dans la terre… Viticole.