Quand son oncle Lucien, acteur et producteur de cinéma, passe sa « Première étoile » de ski, (comédie qui attirera plus d’un million et demi de spectateurs en France en 2009), Ingrid n’est pas encore entrepreneuse. Elle est – un peu – journaliste, et se contente d’espérer un jour faire ce métier à la télévision ; elle est – beaucoup – actrice et peut envisager de faire une vraie carrière dans le cinéma. Elle est aussi mannequin, mais n’adore pas cela.
En fait cette jeune parisienne qui a passé son enfance dans l’Eurostar entre Paris et Londres est le croisement quasi parfait entre deux parents qui, tous deux, ont côtoyé les métiers d’image. Son univers est écrit dans sa tête, Ingrid vivra dans la lumière. La lumière américaine, la seule vraie lumière. Quelques années plus tard survient l’effroyable, un accident qui brise son corps, mais agit comme le révélateur de nouvelles envies.
Depuis 2012, Ingrid Jean Baptiste est l’âme du Chelsea Film Festival à New York, qu’elle a elle-même créé et qu’elle ne cesse de faire grandir. Entrepreneuse donc, mais toujours artiste puisqu’elle figure au casting de la série “The Blacklist” actuellement diffusée sur les écrans américains. En cohérence avec une feuille de route imaginée alors qu’elle n’était qu’une jeune fille.