Ce numéro 58 de French Boss constitue presque une parenthèse dans les récits d’entrepreneurs que nous vous offrons à longueur d’année. Car Alexia Cornu, notre invitée, si elle est entrepreneure, donne néanmoins à ce mot un sens un peu différent. Et offre, ce faisant, un coup de projecteur appuyé sur une des facettes de ce métier, trop souvent reléguée au second plan : ce besoin qu’ont parfois les jeunes, avant de s’enrichir, de donner, de faire partager leur savoir. Ceux-ci mesurent leur succès dans leur réputation et non dans la lecture de leur relevé bancaire. Alexia Cornu est de ceux-là.
Même si elle est encore en début de carrière, il est clair que l’international, l’étranger, jouera toujours un rôle clé dans les aspirations professionnelles de cette jeune femme. Aujourd’hui déjà, elle a passé les deux tiers de sa vie de coach ailleurs qu’en France.
Pourtant ce métier, et la manière dont il a évolué depuis l’apparition du Covid, ne nécessitent pas d’implantation durable dans un pays. Au fil des ans et de la montée en puissance du télétravail et des relations visios, le coach a muté, délaissant de plus en plus son profil de confident pour un profil de « prof », au gré des successions de confinements. Ainsi le Certified Personal Trainer devient de moins en moins personal.
Différente jusqu’au bout des doigts, dans sa vision du présent comme dans la manière dont elle souhaite son avenir, Alexia, qui s’est construit une clientèle « par coïncidences », se trouve aujourd’hui au cœur d’un débat intérieur permanent. Doit-elle privilégier le one and one (pour l’humain), ou le studio en ligne (pour le business). Pour trouver ce meilleur équilibre auquel elle aspire entre la vie professionnelle et la vie professionnelle, le choix du studio en ligne pourrait ne pas être mauvais.
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