Profitant de son passage dans l’émission Le Talk Orange-Le Figaro, Frédéric Lefebvre a appellé les électeurs Français d’Amérique du Nord à voter pour lui pour “entrer en resistance” contre le gouvernement.
“Je veux me battre pour ces Français. Aujourd’hui, ces Français d’Amérique du Nord mesurent chaque jour la politique français du gouvernement. Le moment est venu d’envoyer un signal. Il faut arrêter le massacre. Je parle notamment de la politique fiscale qui les cible et en font des boucs émissaires. Ensemble, nous devons entrer en résistance“. Le présentateur Yves Thréard le coupe alors, ne lui laissant pas le temps de correctement articuler une expression qu’il avait déjà utilisé il y a quelques années dans une tribune publiée dans France Soir : “La France a mal à la France“.
Touché par le non soutien de Guy Wildenstein, le patron de l’UMP à New York, l’ancien porte-parole du parti est revenu sur son investiture. “Mon intronisation s’est faite sans aucune difficulté. Il y avait plusieurs candidats et la commission d’investiture a décidé qu’il fallait me faire confiance“. Et de poursuivre: “Je me suis battu et depuis cette défaite, je sillonne cette Amérique du Nord. Aujourd’hui, ce qui compte pour tous ces Français, c’est d’avoir quelqu’un capable de se battre pour eux“.
Interrogé sur son niveau d’anglais, Frédéric Lefebvre n’a pas souhaité rentrer dans le débat, renvoyant ceux qui sont intéressés à cette fameuse interview réalisée avec Charlie Rose en 2012.
“Je veux gagner cette élection pour tous mes compatriotes qui ont besoin, là-bas, de se regrouper, de se rassembler, poursuit-il. “Résistance”, je n’ai pas employé ce mot à la légère“.