“Le jour où j’ai signé, j’ai reçu plein de messages” . Il y a un an, si on avait dit à Frédéric Brillant, alors défenseur au sein du club belge d’Ostende, qu’il allait taper la balle avec Andrea Pirlo et David Villa aux Etats-Unis, il ne l’aurait certainement pas cru.
Et pourtant. Le Français a été recruté en janvier par le New York City FC, le club new-yorkais. L’équipe et son nouveau coach Patrick Vieira comptent sur lui pour renforcer sa défense, pas assez performante la saison dernière – NYC FC était passé à côté des play offs malgré sa ribambelle de stars du ballon rond européen. “J’ai eu l’opportunité de venir aux Etats-Unis. La MLS (le championnat américain, ndr) m’attirait beaucoup. Il y a de grands joueurs ici, et un grand coach. Je les regardais à la télé, maintenant je joue avec eux.”
Le Sedanais de 30 ans, qui a fait la majeure partie de sa carrière en Belgique (avant Ostende, il est passé par Bertrix en D3 belge et le Germinal Beerschot), a été repéré lors d’un match contre Anderlecht. “J’avais bien joué!” Le montant de son transfert n’a pas été communiqué. Le club américain a toutefois indiqué avoir utilisé le “Targeted Allocation Money” pour réaliser la transaction. Ce mécanisme permet de contourner exceptionnellement les règles de plafonnement salarial en vigueur pour les joueurs qui évoluent en MLS.
Brillant a rejoint le club new-yorkais directement lors du stage de pré-saison en Floride, quelques jours seulement avant la reprise du championnat contre le Chicago Fire. Match que les hommes de Vieira ont remporté 4-3 sur la pelouse du Fire. Pour Brillant, “c’était le pire match de ma carrière je pense. Rien ne marchait en ma faveur. En arrivant, je savais que cela allait être difficile de commencer au meilleur de ma forme parce que j’avais dû m’acclimater très rapidement. Mais ça n’est pas grave, on tourne la page.”
Le fait d’être Français ne lui vaut pas en tout cas les faveurs de coach Vieira. “On est les seuls Français de l’équipe. Comme je ne parle pas très bien anglais, ça aide pour comprendre précisément ce que le coach attend de moi. Mais on ne se parle pas plus que ça, glisse-t-il. Je connaissais le joueur, et pas la personne. Il est très sympathique. Il va vers les joueurs, parle beaucoup. En tant que milieu, on voyait qu’il en voulait vraiment, qu’il était acharné. Il essaye de nous inculquer ça à l’entrainement et dans les vestiaires“.
Depuis son arrivée, entre les papiers à remplir et la recherche de logement, le numéro 13 prend ses marques sur le terrain. Auteur d’une bonne performance dimanche contre Toronto (match qui s’est soldé par un nul 2-2), il se concentre à présent sur la prochaine rencontre, contre Orlando, le 18 mars au Yankee Stadium. Ca sera le troisième match du NYC FC, qui depuis le début de la saison a récolté quatre points sur six possibles. “Je suis là pour prouver quelque chose, vivre le rêve américain dans le foot. On me dit: tu es à New York, donc tu vas faire du tourisme. Non, je suis là pour travailler. Je vais me donner au max. Après, on verra bien. C’est comme ça le foot, on ne sait jamais où ça va nous mener. “
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Il semble que le club new-yorkais soit en voie de retrouver tout son brillant …