La politesse est loin d’être une valeur du passé pour les Américains et les Français.
Selon une étude menée par Ipsos en 2011, le manque de savoir-vivre et l’agressivité constituent la première source de stress en France (60% des sondés). Un sondage du Pèlerin en 2010 va dans le même sens. La politesse (67%) se place devant l’écoute, la sincérité et l’humour dans le classement des valeurs qui importent le plus aux Français. Aux Etats-Unis, les manquements à l’étiquette se situent aussi au sommet des sources de stress, en deuxième position exactement (50% des sondés), selon Ipsos, qui explique que les pays occidentaux connaissent une “nostalgie des bonnes manières“.
Quand il faut passer à la mise en pratique, les Américains assurent! Une étude récente de YouGov précise que 76% des sondés diraient “Sir” ou “Ma’am” à une personne de plus de dix ans qu’eux. Mieux, 92% des Américains et 97% des Américaines affirment que tenir la porte pour une femme est une marque de politesse, et 58% assurent parler “parfois” ou “souvent” à des inconnus.
Les Français font-ils mieux? Il faut remonter à 2006 pour avoir un indice. Des reporters masculins et féminins du Reader’s Digest ont testé directement la courtoisie des habitants des grandes villes de 35 pays. Après avoir suivi des personnes dans des bâtiments publics afin de voir si ces dernières leur tenaient la porte, acheté des produits pour tester la politesse des commerçants, et fait tomber des dossiers remplis de papiers dans des lieux fréquentés, la conclusion est assez nette. New York arrive en pole position avec des expressions de courtoisie dans 80% des cas. La ville devance Zurich, Toronto et Berlin. Paris, avec ses 57% – et un piètre score au test de lâché de dossiers dans la rue -, arrive à la 15ème position, au même rang que Londres, Buenos Aires, Johannesburg ou encore Lisbonne. Peut mieux faire!
photo : curry/ddp images/ Sipa USA
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Pas besoin d’apprendre la politesse et les bonnes manières car on les possède ou pas . Ces manifestations doivent être spontanées – venir du coeur, car ce que je fais aux et pour les autres me sera rendu tôt ou tard par simple mimétisme .