Fan du PSG ou de l’OM, des Yankees ou des Nets, vous êtes à la recherche d’un bar pour voir triompher votre équipe préférée? Amélie Wisniak et Tamara Prud’homme (photo droite) ont la solution.
La première est fan du PSG, l’autre de l’ambiance et de la “tension” des “sports bars”. Ensemble, les deux amies ont tout naturellement lancé SportChaser.com, une sorte de Yelp du bar sportif listant les “sports bars” de New York, leurs ambiances et les matches qu’ils retransmettent (entre autres critères). Deux Françaises dans l’univers amerloque du “sports bar”? Le duo d’entrepreneurs en rigole. “Ca amuse les patrons de bars car on est françaises, jeunes. On ne rentre pas dans les critères“, sourit Tamara Prud’homme.
Les deux copines se sont rencontrées en France, à l’European Business School, et ont fait une partie de leurs études à Riverside en Californie. A leur arrivée à New York il y a deux ans, elles étaient un peu perdues. “On ne trouvait pas de bar de sports avec nos matches favoris, il y avait un vrai manque !“, selon Tamara Prud’homme. “Il y a tellement de bars à New York qu’il est difficile de trouver ceux qui sont proches et qui correspondent à nos critères de prix et d’ambiance“. Lancé à la mi-octobre, le site recense 180 bars à New York et les sports les plus populaires (foot américain, tennis, hockey, baseball, basketball, soccer, racing, rugby). Le modèle économique de SportChaser repose sur le “Freemium”: l’inscription pour les “sport bars” est gratuite, mais pour être mieux référencés et plus visibles, ils doivent payer une redevance mensuelle. “L’équivalent de deux pintes et des nuggets“, précise Émilie Wisniak.
La naissance de SportChaser tombe à pic, à l’heure où les bars sportifs se renouvellent. “Les sports bars deviennent trendy et font des efforts pour casser l’image du bar qui ne fait que des frites“, constate Tamara Prud’homme. La prochaine étape pour les deux amies: une application Smartphone et, pourquoi pas, un développement dans le reste du pays. En attendant, il y a match de L1 ce week-end.
Propos recueillis par Alexandre Trontin et Alexis Buisson
Photo: Alexandre Trontin