Cela faisait plus d’un siècle qu’un Français ne s’était pas imposé sur le circuit de l’Indy500. Simon Pagenaud, originaire de Poitiers, a réalisé son rêve en remportant la 103e édition de la mythique course automobile américaine, dimanche 26 mai, à Indianapolis.
En déplacement au Japon, Donald Trump a twitté pour féliciter le propriétaire de l’écurie du Français (Team Penske) pour son 18e titre -un record pour une équipe-, ainsi que le coureur. “J’ai vu Simon faire l’une des plus grandes courses de l’histoire du sport“, a-t-il écrit, glissant qu’il le verrait, lui et son équipe, à la Maison-Blanche.
C’est la première fois que le Français, qui vient d’avoir 35 ans, remporte cette course redoutable de 500 miles, vue comme le graal des courses d’IndyCar, un championnat où s’affrontent sur un circuit ovale des monoplaces plus rapides que les voitures de Formule 1. Il s’est imposé à l’arrachée face au vainqueur de l’édition 2016, l’Américain Alexander Rossi. Le dernier Français à remporter l’Indy500 était René Thomas en 1914. Arrivé aux Etats-Unis il y a quinze ans, il est le troisième Français à décrocher le titre (après René Thomas et Jules Goux en 1913). Gaston Chevrolet, vainqueur en 1920, était né en France mais avait listé suisse comme nationalité sur les documents officiels.