Pour la troisième année, la French Touch Conference remet le couvert à New York.
Le 21 et 22 juin, le ban et l’arrière-ban de la French Tech va se réunir dans le grand auditorium d’Axa à New York, pour deux jours de panels, trocs de cartes de visites, récitation de pitchs et pauses cafés.
L’année dernière, LFTC avait réuni 500 participants – “486 pour être précis. On veut essayer de faire mieux cette année, avoir plus d’Américains grâce à de nouveaux partenariats. On ne veut pas du tout en faire une conférence de Français qui se parlent entre Français”, commente Gael Duval, à la manoeuvre pour organiser ce raout.
Parmi les conférenciers, beaucoup de Français – installés à Paris ou aux Etats-Unis : Alain Bénichou (IBM), Géraldine Lemeur (LeWeb), Hubert Joly (Best Buy), Jonathan Benhamou (PeopleDoc), Morgan Hermand-Waiche (AdoreMe), Jean-Manuel Rozan (Qwant)….
Dans l’équipe américaine, Matt Turck (FirstMark Capital), Amanda Hesser (fondatrice du site Food52), ou Ragy Thomas (Sprinklr) ont répondu à l’appel. Comme les années passées, Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée du Numérique, fera le déplacement.
Gael Duval réserve quelques nouveautés pour le cru 2016. Outre les conférences, les participants pourront assister à des ateliers thématiques (e-commerce, fintech, objets connectés, luxe…) en petit comité, “dans des formats très américanisés”, affirme Gael Duval, qui a réussi à briefer François Hollande sur son évènement, lors du passage du “PR” à New York la semaine dernière. Une soirée fête de la musique, avec des concerts, sera organisée le 21 juin.
Gael Duval essaie aussi de s’extraire de l’image “tech” de sa conférence, et de l’ouvrir à des domaines plus larges du savoir-faire français, en particulier le luxe, la culture. L’écrivain Harlan Coben viendra parler de son expérience. Un piano design, créé par Peugeot pour Pleyel, fera aussi le voyage à New York.
Dernière nouveauté : un concours de pitch sera organisé dans un vol Paris-New York privatisé pour l’occasion, en partenariat avec Open Skies. “L’avion, c’est le symbole du lien entre Paris et New York. C’est aussi un endroit très important pour le business. Plein de gens ont des annecdotes sur des rencontres qu’ils ont fait dans l’avion”, assure Gael Duval. Les pieds calés entre deux rangées de fauteuils, des entrepreneurs pourront ainsi pitcher des investisseurs ou d’autres entrepreneurs ceinturés. En espérant que l’air pressurisé de la cabine ne leur fasse pas perdre la tête.
Jamais à court d’énergie, Gael Duval est aussi en train de préparer l’étape d’après : l’organisation d’une nouvelle French Touch Conference à San Francisco, en janvier 2017. “Ce sera avant ou après le CES de Las Vegas. Ce sera quelque chose de très différent, ça va être dingue.” Il n’en dira pas plus.