Le 21 février 1431 débute le procès de Jeanne d’Arc à Rouen. Elle est accusée d’hérésie et jugée coupable de blasphème, de mensonge ou encore de schisme. Le film « La passion de Jeanne d’Arc », projeté le 12 août, raconte son procès.
Réalisé par Carl Theodor Dreyer en 1928, le film retrace l’histoire du procès jusqu’à la condamnation de Jeanne d’Arc, brûlée vive sur le bûcher, sans s’attarder sur sa jeunesse et ses faits d’armes.
Le film est pour le moins déconcertant dans sa réalisation. Conçu comme un film parlant, le réalisateur a été contraint d’en faire un film muet pour des raisons techniques. Renée Falconetti, qui incarne Jeanne d’Arc, donne toute son âme au film, à tel point qu’un tiers de la pellicule est consacrée à des gros plans de son visage. Point de retouches ou d’embellissements, le film est d’une beauté brute et réaliste.
Censuré à Paris, le film a été projeté pour la première fois en 1928 à Copenhague. La pellicule a été perdue lors d’un incendie et ce n’est qu’en 1981 qu’un double oublié du premier négatif a été retrouvé dans un hôpital psychiatrique d’Oslo.
Crédit : Les Grands Films Classiques
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Il y a quelques années, j’ai eu la joie de voir ce film sur ART ( sauvé de l’oubli, en effet ) , j’ai été subjuguée à l’époque par la puissance et la justesse du jeu de l’actrice; il était muet mais avec des commentaires comme au début du cinématographe.
A voir et revoir; moments poignants de la vie d’une j.f. portée par sa foi et son inébranlable nationalisme. ( en avance sur les temps nouveaux où le nationalisme ne sera plus portée par une foi pure et désintéressée .)