De la vie à la mort. Dans “Cléo de 5 à 7” , la réalisatrice française Agnès Varda trace le portrait de Cléo, une jeune femme tourmentée au futur incertain. Le film sera projeté au festival Films on the Greens au Tompkins Square Park, le vendredi 22 juillet.
Paris, 21 juin 1961, entre 17h et 18h30. C’est le premier jour de l’été et peut-être le dernier pour la jeune Cléo, joué par la belle Corinne Marchand. Célèbre chanteuse, Cléo attend avec impatience les résultats d’une analyse médicale, persuadée d’être atteinte d’un cancer. Condamnée, l’héroïne vagabonde dans les rues de la capitale en quête d’elle-même. Entre visions et révélations, Cléo fera la rencontre d’Antoine, un soldat, lui aussi en danger de mort. Leur destin ne sera plus qu’une question de temps…
En 1962, le film était mis à l’honneur au festival de Cannes. Plus de cinquante ans après sa sortie, “5 à 7”, expression en référence aux infidélités, n’a pas pris une ride. Grand classique et incontournable chef-d’oeuvre du septième art, ce film se classe parmi les plus marquants de la période Nouvelle Vague française. Il fait par exemple partie des “1001 films à voir avant de mourir”, livre de Steven Jay Schneider, publié en 2003.
Agnès Varda a quant à elle reçu le prix René-Clair de l’Académie française, en 2002. Rare réalisatrice de cette époque, elle sera reconnue pour avoir réalisé “La Pointe Courte” (1955), “Sans toi ni loi” (1985) ou encore “Les Glaneurs et la Glaneuse” (2000).