C’est peut-être la fin de l’amère bataille qui oppose la French American School of New York (FASNY) et la Ville de White Plains.
Le “Common Council” (conseil municipal) de la ville a approuvé mardi 6 septembre un accord qui prévoit l’arrêt de la procédure judiciaire entamée par l’école si le conseil approuve une version alternative du projet de campus que l’établissement franco-américain veut construire dans le quartier tranquille de Gedney Farms. Quatre membres du conseil sur les sept se sont prononcés en faveur de ce deal.
Avec ce plan alternatif, la FASNY, le campus réduirait la capacité de son nouveau campus de 950 à 640 élèves (correspondant aux 6th – 12th Grades), ce qui devrait réduire la circulation de 42% et la surface des bâtiments de 33%. Ce plan devra encore être adopté par le Common Council avant les premiers coups de pioches.
Cette décision pourrait marquer le début de la fin d’un bras-de-fer aux rebondissements multiples qui a vu s’affronter l’école, la Ville et des riverains inquiets du surplus de nuisances engendré par la construction de ce nouveau campus sur le terrain d’un club de golf désaffecté. L’établissement scolaire, qui est plein à craquer, voulait consolider ses trois campus sur un seul site.
Après le rejet du projet par le “Common Council” en août 2015, la FASNY avait attaqué la Ville en justice. Cette procédure est désormais suspendue. “La Ville n’est pas obligée d’approuver la nouvelle proposition et le vote (de mardi) ne porte pas sur cette proposition. Nous acceptons de donner à la proposition de la FASNY une révision approfondie et une juste considération“, a rappelé le maire de White Plains Tom Roach dans un communiqué.
“C’est un pas en avant très important. Nous étions sûrs que nous allions gagner cette procédure, mais nous aurons perdu trop de temps. Nous voulons enfin commencer à construire notre école et améliorer la qualité des infrastructures” , souligne John Botti, membre du conseil d’administration de la FASNY. Il souligne que le processus de révision du nouveau plan sera supervisé par un juge et qu’un vote du conseil devrait intervenir “dans quelques mois” .