À l’occasion de l’exposition fleuve « Adornment / Artifac », une expérience artistique multi-sites soutenue par la fondation et le musée Getty et qui célèbre l’ancien royaume de Nubie à travers le regard de 70 artistes vivant à Los Angeles, l’artiste franco-sénégalaise Sarah Konté invite à découvrir son exposition.
Diplômée de l’École Normale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, la jeune femme expatriée à Los Angeles, proposera, en collaboration avec la Cal Arts (California Institute of the Arts) une installation visuelle et sonore à découvrir à partir du samedi 15 octobre, au sein de l’espace Transformative Arts à Downtown.
Une création qui se compose de quatre vidéos sur quatre écrans, d’une vidéo sur un projecteur et de vingt-huit photographies, d’une tombe en vinyle noir et d’un son élaboré par l’artiste. « Une manière de visiter notre rapport au souvenir et aux objets dans une quête de sa propre constitution identitaire », précise-t-elle. Ici, les souvenirs se bousculent, et les bijoux-souvenirs, tels des objets sacrés que l’on vénère ou que l’on rejette, viennent mourir sur cette tombe miroir, trace fugace des souvenirs. »