[Article partenaire] Aujourd’hui plus que jamais, il est primordial de considérer votre santé émotionnelle au même niveau que votre santé physique. La société évolue et donne une plus grande place à l’écoute de soi et de ses ressentis. Cependant, il existe encore un grand décalage entre le soin apporté à la santé physique et le soin apporté à la santé mentale. La santé physique reste privilégiée et pour chacun(e), il est normal d’aller voir son médecin généraliste ou un spécialiste médical.
En effet, depuis l’enfance, les visites chez le médecin pour des contrôles, pour vérifier le poids, la taille ou encore faire les divers vaccins sont recommandées voire obligatoires. Le corps depuis la naissance est regardé, évalué. L’objectif étant de rester en bonne santé. Être en mauvaise santé physique n’est jamais jugé. L’entourage ressent même de la compassion.
Le corps physique se voit. Les souffrances, les blessures de ce corps s’observent. Elles suscitent de l’inquiétude et des prises en charge. Si un enfant ou un adulte se foule la cheville, la foulure est visible. La personne dans ce cas exprime qu’elle a mal. Elle sera donc emmenée chez le médecin et on mettra un plâtre ou un bandage. On ne lui demandera pas de se lever, ni d’aller au travail. On ne la grondera pas de ne rien faire ou de faire moins.
Cette personne sera en droit d’exprimer sa souffrance. Elle sera écoutée, entendue, respectée dans sa douleur.
La santé psychologique, les ressentis, contrairement au corps physique, ne sont pas évalués périodiquement. Certaines émotions peuvent être considérées comme une faiblesse, notamment la tristesse ou la peur. D’autres émotions sont considérées comme un défaut, c’est le cas par exemple de la colère. Ce type d’émotions est souvent disqualifié ou jugé.
Dans de nombreuses cultures, les émotions ne doivent pas être trop montrées et parfois même, il est demandé aux enfants de les cacher, un peu comme si ressentir des émotions de peur, de tristesse n’était pas bien, voire honteux ou sans importance. La preuve : on dit souvent aux plus jeunes : « ne pleure pas », « ne râle pas ». En conséquence, beaucoup d’enfants refoulent leurs émotions et ne les expriment pas verbalement. L’enfant grandit ainsi avec des croyances : « ça ne sert à rien que je dise ça car ça n’est pas si grave », ou encore « Si je dis ça, on n’y fera pas attention ». L’enfant minimise ainsi ses ressentis.
L’individu qui n’exprime pas ses souffrances morales souffre seul puisque lui seul vit ses souffrances et les ressent. Personne ne les voit ni ne les partage avec lui.
Les souffrances psychologiques (anxiété, dépression, troubles alimentaires compulsifs etc..), les émotions extrêmes ou de colères répétées sont malheureusement souvent considérées comme étant de la responsabilité de la personne. Ces personnes sont jugées négativement : le plus souvent comme étant incapables de se prendre en main ou de se responsabiliser. Or, au même titre que la santé physique, personne ne choisit d’aller mal ni même de se mettre en colère. Les langages inappropriés, les comportements inadaptés, impulsifs ont un réel impact relationnel, ainsi que managérial en entreprise. Il est important d’en prendre conscience et de demander un accompagnement psychologique pour évoluer.
Prenons l’exemple classique d’une personne en dépression. Les réactions de l’entourage sont souvent : « Tu dois te lever, tu dois aller au travail », « Je ne comprends pas que tu ne fasses rien » ou bien « Ça n’est pas comme ça que tu vas aller mieux ». Pour l’anxiété, ce sont souvent des expressions de l’entourage comme : « Tu devrais savoir te détendre. Ce n’est rien ». Pour la compulsion alimentaire, c’est souvent du type : « tu devrais moins manger » ou « Tu ne fais vraiment pas attention à ton alimentation ».
Une personne qui est psychiquement fragilisée sera plus sujette à développer des comportements addictifs, des émotions inadaptées ou des maladies physiques. Il est à noter qu’un choc émotionnel a toujours des répercussions à plus ou moins long terme sur le plan somatique. Le psychologique et le physiologique sont intrinsèquement liés. L’un ne va pas sans l’autre.
Chacun doit s’écouter, ne pas passer à côté de soi et se faire une place d’estime de soi et de respect. Il est normal d’exprimer quand ça ne va pas. Il est normal de demander de l’aide. L’objectif est d’aller mieux et de remettre du sens aux choses qui nous font du mal ou qu’on ne comprend pas.
On peut aussi ressentir qu’on a peu confiance en soi, qu’on est perdu dans les prises de décisions, qu’on ne sait plus si on se sent bien ou pas dans son travail, dans son couple, dans sa vie en général ce qui va engendrer des émotions comme la peur, le découragement, la tristesse ou bien des comportements de fuite, de repli sur soi, de refus d’agir etc…
Le professionnel de la santé émotionnelle (le psychologue) a toute sa place, au même titre que le professionnel de la santé physique (le médecin).
Il faut savoir que toute personne qui consulte un psychologue se dirige vers la réussite. Aller voir un psychologue est un acte de courage : c’est accepter et reconnaître qu’on veut évoluer, qu’on veut transformer des choses en soi : des émotions ou des comportements qu’on ne comprend pas par exemple. C’est continuer à grandir, à développer d’autres pensées. C’est aussi sortir de ses systèmes de croyances parfois délétères ou destructeurs et qui peuvent mener à de mauvaises décisions. Il va donc s’agir d’identifier les difficultés, de progressivement les définir pour les transformer en actes positifs. C’est se donner la chance d’aller bien. C’est une perspective d’évolution. C’est une considération pour soi, une place que chacun se donne pour réfléchir, se poser, partager, être écouté.
L’objectif de la psychologie est de remettre du sens aux évènements, aux situations, à la vie.
C’est un acte de reconstruction pour aller de l’avant.
L’objectif est, comme pour la santé physique, d’évoluer chaque année et d’aller toujours mieux.
Valérie Brasselet est une psychologue francophone basée à Coral Gables.
Valérie a plus de vingt ans d’expérience en hôpitaux, associations et cliniques privées. Elle s’est spécialisée dans la prise en charge psychologique des difficultés quotidiennes (professionnelles et personnelles) des francophones expatriés.
Pour en savoir plus et prendre rendez-vous avec Valérie Brasselet, rendez-vous sur son site internet.
—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.