Alors que plusieurs week-ends de trois jours se profilent en ce début d’année, pourquoi ne pas en profiter pour découvrir le Joshua Tree National Park ? Avec ses lumières dorées et ses ciels changeants, l’hiver est une période idéale pour profiter des trésors de ce désert du sud de la Californie.
Proche de Los Angeles (225 km), de San Diego, Las Vegas et Phoenix, Joshua Tree est un parc « facile », accessible à tous, en particulier aux familles. Au carrefour de deux déserts, le Mojave et le Colorado, il offre d’étonnants paysages aux allures de Far West. Les silhouettes épineuses des emblématiques joshua trees (en réalité une espèce de yucca) s’étirent à perte de vue entre de gigantesques chaos de rochers ocres et au loin, les montagnes. Réputé pour ses couchers de soleil flamboyants et ses nuits étoilées, Joshua Tree est un paradis pour les randonneurs, les campeurs ou les grimpeurs.
Ses 800 000 acres de nature préservée attirent chaque année 2,8 millions de visiteurs. La saison touristique bat son plein entre octobre et mai, la chaleur étant très forte l’été. Joshua tree se visite facilement sur deux-trois jours (ou plus !) avec un peu de préparation pour échapper à la foule. Maisons d’hôtes ou motels à l’extérieur du parc, aires de camping à l’intérieur : les possibilités d’hébergement sont nombreuses. Le mieux étant de réserver à l’avance, en particulier le week-end ou durant les vacances.
Plusieurs entrées (nord, sud et ouest) permettent d’y accéder. Le billet coûte 30 dollars pour un véhicule, valable sept jours. On peut l’acheter sur place ou le réserver en ligne pour éviter la queue. Un conseil, arriver avant 10am pour trouver une place de parking au départ des itinéraires de randonnée, avant qu’elles ne soient prises d’assaut. Mieux vaut repérer son circuit avant d’entrer dans le parc, car sur place, pas de réseau Internet. On s’oriente sans problème grâce à une carte fournie à l’entrée du parc ou avec une application mobile à télécharger la veille.
Le parc propose de nombreux sentiers et points de vue, des plus faciles aux plus sportifs, répertoriés dans les guides (mais pas toujours très bien balisés). Entre montagne et cactus, Hidden Valley, une jolie boucle de un mile, est idéale à faire avec des enfants. Avec ses rochers à escalader et ses failles où s’engouffrer (prudemment), Hall of Horrors constitue un terrain de jeu inépuisable. L’étonnant Cholla Cactus Garden mérite une visite (attention aux épines !), tout comme le Wall Street Mill et sa mine d’or abandonnée, vestige un peu lugubre d’une histoire pas si ancienne.
S’aventurer dans ce désert demande de respecter certaines consignes de base, rappelées sur le site du Joshua Tree National Park. Prévoir un pique-nique (ni restaurants ni supermarchés sur place), beaucoup d’eau, des chaussures de marche, des vêtements contre le soleil et le vent, sachant qu’en hiver, le temps peut être froid et changer très vite. Avant de partir, on peut vérifier les conditions météo sur le site du National Weather Service. Et pour que Joshua Tree reste ce sanctuaire à la beauté sauvage, respecter la nature est indispensable en ne laissant aucune trace de son passage. Les souvenirs, eux, seront inoubliables !