Rares sont les pays qui exigent encore des voyageurs étrangers d’être vaccinés contre le covid pour fouler leur sol. Les États-Unis en font partie.
Depuis la réouverture des frontières en novembre 2021, les passagers non-américains ou non résidents légaux permanents (carte verte) de 18 ans et plus doivent prouver, avant d’embarquer, avoir reçu une vaccination complète pour pouvoir entrer aux États-Unis. Des vaccins qui peuvent dater de plus de deux ans… Aucune preuve n’est exigée concernant les doses de rappel (boosters).
Cette obligation, qui semble encore scrupuleusement respectée par certaines compagnies aériennes, devait être supprimée le lundi 10 avril. Elle a été prolongée d’un mois, et reste donc en vigueur jusqu’au jeudi 11 mai, date de la fin officielle de l’état d’urgence sanitaire aux États-Unis. Plus aucune restriction ne sera alors appliquée, et les tests, vaccinations et traitements, dont des millions d’Américains ont bénéficié gratuitement durant trois ans, ne seront plus pris en charge par l’État fédéral. Leurs coûts seront alors transférés aux compagnies d’assurance privées et aux gouvernements locaux.
L’état d’urgence national, distinct de l’état d’urgence sanitaire, a lui officiellement pris fin ce lundi 1o avril : Joe Biden a en effet ratifié une loi adoptée par le Congrès supprimant cette mesure mise en place il y a trois ans et plusieurs fois reconduite. Selon les chiffres officiels, les États-Unis ont payé le plus lourd tribut à la pandémie avec 1,13 million de morts. L’administration Biden a annoncé un plan de 5 milliards de dollars pour financer la recherche sur la prochaine génération de vaccins contre les futurs variants du coronavirus.