« C’est toujours avec le même enthousiasme et la même joie que je viens chanter aux Etats-Unis”. L’Amérique, c’est une deuxième terre pour Enrico Macias. Une terre de mélanges dont l’hymne aurait pu être son hit « Enfant de tout pays ».
Pour fêter ses cinquante ans de carrière, quoi de plus naturel que de revenir aux Etats-Unis pour une tournée en trois dates: Los Angeles le 6 juin, Miami le 8 et le Town Hall de New York le 9 juin, où il s’était déjà produit en 2011. Histoire de prendre une petite cure de jouvence. « En France, il y a moins de diversité dans mon public. Aux Etats-Unis il y a eu une évolution nette : aujourd’hui, de plus en plus de jeunes viennent me voir ».
Enrico Macias et les Etats-Unis, c’est une longue histoire. Elle commence le 17 février 1968, au mythique Carnegie Hall. L’affiche du spectacle, déterrée sur un site de fans, le montre en photo, séducteur, entre les mots “Salut et Shalom…” et “…from the Famous French Singer Enrico Macias“. Quarante-cinq ans plus tard, son style n’a pas pris une ride. « La musique arabo-andalouse est bien perçue, c’est un genre nouveau pour les Américains”, dit-il.
« Adieu mon Pays », « Les Filles de mon pays », « Oranges amères » : sur scène, l’artiste présentera son dernier album « Venez tous mes amis », qui reprend en duos ses plus gros succès. Parmi les duettistes, on retrouve des chanteurs de tout horizon : Liane Foly, Dany Brillant, Gérard Darmon, Sofia Essaïdi et même l’ancienne Première dame Carla Bruni-Sarkozy. Un beau cadeau d’anniversaire de son fils (qui est aussi son producteur) et des duettistes. « Avec les duos, nous avons donné une autre vie aux chansons ».
« Il y a beaucoup de nostalgie dans cet album. Quand on fête 50 ans de carrière, on repense beaucoup à ses débuts. C’est aussi à cause de certaines chansons qui parlent de mon pays perdu », ajoute-t-il.
« J’ai l’intention de mourir sur scène »
Et Enrico Macias, star qui traverse les âges, n’est pas prêt de lâcher le micro. «Ma carrière a eu des hauts et des bas mais je suis très heureux d’être en bonne santé pour pouvoir continuer à chanter. La scène représente toute ma vie. J’ai l’intention de mourir sur scène », plaisante-t-il. Le secret de son succès ? « Je ne m’accroche pas aux modes. Les chanteurs à la mode ne restent pas car quand la mode s’arrête, tout part avec elle ».
Crédit : Sipa Press