Initiée à Miami par deux Françaises dans la finance, Laurence Verriez et Mylène Carreres, l’organisation à but non lucratif Elles Project a pour mission de mettre en réseau et fédérer les femmes entrepreneuses de la communauté francophone.
« L’aventure entrepreneuriale peut être semée d’embûches et les périodes de doute sont inévitables », indique Laurence Verriez, installée depuis plus de vingt ans aux États-Unis, qui s’est lancée en 2016 dans le monde de l’entrepreneuriat. « J’ai eu la chance d’être bien entourée par des personnes qui m’ont apporté un soutien moral et de nombreux conseils me permettant ainsi de mener à bien mon projet », raconte la jeune quadra qui souhaite aujourd’hui reproduire ce cercle d’amies à plus grande échelle.
Après plusieurs mois de réflexion et épaulées par plusieurs amies, Laurence Verriez et Mylène Carreres, elle aussi jeune entrepreneuse, ont lancé Elles Project, une organisation à destination d’un public exclusivement féminin. « Entre femmes, nous sommes bienveillantes, souligne la co-fondatrice. Il est primordial de se soutenir mutuellement car une femme seule a du pouvoir mais collectivement nous avons de l’impact ».
L’organisation, qui repose sur le volontariat, veut rassembler les entrepreneuses francophones de Miami autour de rendez-vous divers: des tables-rondes, des rencontres d’affaires, ainsi que des conférences menées par des femmes venant partager un témoignage sur leur parcours professionnel. « Chacune peut alors partager son expérience afin que les autres s’en inspirent et ainsi prospérent ».
Elles Project entend par ailleurs organiser des soirées à thème mensuelles pour permettre à ses membres d’échanger dans une ambiance conviviale. L’organisation souhaite également mener régulièrement des actions humanitaires. « Nous sommes là pour épauler nos membres mais aussi pour venir en aide à ceux qui en ont également besoin », explique Laurence Verriez qui prévoit ainsi de participer à des opérations de nettoyage de plages ou encore de participer à des courses caritatives. « Cela permet également de souder notre groupe et d’apprendre à mieux nous connaître »
Pour rejoindre ce réseau dynamique, qui compte d’ores-et-déjà plus d’une vingtaine de membres, chacune des entrepreneuses francophones peut souscrire à un abonnement mensuel fonctionnant actuellement sur le principe du parrainage. « Nous souhaitons miser sur une organisation qualitative plutôt que quantitative, insiste la co-fondatrice. Il est important de rassembler des femmes qui se connaissent et qui ont envie de développer un projet tout en donnant un peu de leur temps ».
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