(Article partenaire) Les enseignants et les parents qui arrivent de France à l’ISTP (International School of the Peninsula) doivent s’attendre à un petit choc culturel.
L’école de San Francisco n’est pas seulement bilingue, elle est aussi résolument technologique et tournée vers l’innovation. Tables collaboratives dans les salles de classe pour faciliter le travail en groupe, “Ted Talks” pour élèves, “Makers space”, utilisation de programmes comme Powerpoint ou Keynote: ici, on est à mille lieues de l’Education nationale.
“Avant, les écoles étaient dans un système fordien. On préparait les élèves à travailler dans un bureau. Mais le comportement des enfants évolue. L’objectif aujourd’hui est de former des enfants adaptables. Le travail tout seul n’existe plus. On travaille en équipe. On leur apprend à s’effacer et à travailler ensemble” , souligne le directeur de l’ISTP, Philippe Dietz.
Dans cette école internationale de Palo Alto, qui regroupe près de 600 élèves de la Nursery au 8th Grade, on propose deux filières: mandarin-anglais et français-anglais. Cette dernière est la plus ancienne. C’est elle qui a lancé l’école en 1979 – le programme de mandarin est venu s’ajouter en 1996. L’ISTP est homologuée par le Ministère de l’Education nationale français.
Sa différence par rapport aux autres écoles internationales ? Elle expose ses élèves dès la Nursery aux nouvelles technologies. Les iPad, qui deviennent partie intégrante du curriculum à partir de l’élémentaire, sont utilisés comme des instruments de création, mis au service des activités artistiques proposées en classe, mais aussi comme des outils de consolidation pour faire des puzzles et des exercices logiques en lien avec le programme.
Les enseignants agissent comme “modérateurs de l’apprentissage” . “Les enseignants devaient être très présents dans les salles de classe de ma génération. Aujourd’hui, ils parlent moins pour laisser les enfants se construire. Mais cela implique tout de même d’avoir un programme, un cadre. Les enseignants savent ce qu’on va apprendre et quand” , poursuit le directeur.
“Nous sommes une école qui pense à l’avenir” , dit-il, mais pas au point de former des élèves qui ne savent pas tenir un stylo ou sans rigueur. “Nous n’avons pas de problème de discipline” , glisse Philippe Dietz. L’école n’oublie non plus ses racines d’école bilingue. Une dimension que l’ISTP veut renforcer en ouvrant sa pre-school toute l’année à l’exception de l’été pour accroître l’exposition des plus jeunes au français. Autre ambition: “affiner sa mission internationale” en réalisant des projets pédagogiques collectifs qui mettent en avant les différentes origines des élèves. “Il y a 40 nationalités dans l’école et 30 langues parlées, précise le chef d’établissement. Notre ADN, c’est d’être une école bilingue. Mais nous voulons l’être avec un regard transculturel. Nos élèves viennent chez nous pour la langue, mais restent pour la qualité éducative” .
Pour en savoir plus:
Le site de l’ISTP ici
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