(Article partenaire) Qu’est-ce que la langue sans une culture? La culture est ce qui donne tout son sens à l’apprentissage d’une langue, mais comment faire vivre cette culture lorsqu’elle est située à plusieurs milliers de kilomètres?
C’est là que le programme d’artistes en résidence de l’Ecole Bilingue de Berkeley prend tout son sens. “La langue n’est qu’un véhicule pour accéder à d’autres cultures“, souligne Sylvie Lemeur, coordinatrice du programme français dans cet établissement. Ainsi, chaque année, l’école invite différents artistes, auteurs, illustrateurs ou encore musiciens à passer du temps auprès des élèves. Leur rôle? Permettre aux enfants d’accéder à d’autres univers et à développer leur culture générale.
“Nous avons une tradition d’accueil d’artistes ici à EB“, souligne Mehdi Lazar, chef d’établissement. “Ces artistes viennent compléter et illustrer le programme scolaire que nous dispensons“. Dans une école où l’enseignement se fait en deux langues, et où quelque 50 nationalités sont représentées parmi les familles, des artistes de tous horizons ont été accueillis dans les classes au fil des ans.
Ainsi, l’auteur-illustrateur Emile Bravo, les auteures Claire Clément, Catherine Missonnier ou encore Susie Morgenstern ainsi que l’illustrateur Olivier Tallec ont travaillé avec les élèves de différents niveaux, leur présentant leur approche, et menant à bien différents projets avec eux. Ce fut aussi le cas de chanteurs ou compositeurs tels que Jean Nô ou Amulette.
Le dernier en date, Christian Voltz, a passé une semaine avec les élèves de l’Ecole Bilingue et les a initié à son approche de création d’illustrations éphémères grâce à des objets de récupération. Cet auteur d’albums jeunesse a publié une quarantaine d’ouvrages et a été récompensé par deux prix “Sorcières” catégorie albums, en 1998 pour Toujours rien?, et en 2007 pour La Caresse du Papillon. En 2003, il obtient le prix Bernard Versele pour C’est pas ma faute!
“Ce qui m’importe c’est que les enfants se rendent compte qu’avec trois fois rien on peut faire énormément de choses“, explique l’artiste originaire de Strasbourg. “On vit dans une société où on a énormément d’objets et de choses toutes faites. C’est le royaume des écrans et là je les fais revenir à des choses basiques. Trois petites vis, une petite rondelle et hop on arrive à faire un bonhomme!”
Et c’est là que la mission de l’Ecole Bilingue de Berkeley prend tout son sens: élargir le champ des possibles en frottant les citoyens de demain à d’autres cultures, d’autres univers. Pour en savoir plus sur l’enseignement d’immersion prodigué à EB, venez assister aux prochaines portes ouvertes, le samedi 6 janvier 2018 de 10am à midi.
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