Oyez, oyez, amateurs de bonnes chères, épicuriens et bons vivants ! Le 14 juin, D’Artagnan ouvre pour la première fois au public son fameux Duckathlon. Un événement esprit banquet et foire du village, organisé à New York depuis 15 ans par cette société de viandes et de foie gras, autrefois réservé aux professionnels de la restauration.
Pour 60 dollars par personne, chacun pourra se remplir la panse de lapins aux chanterelles, magrets au foie gras ou autres plats mitonnés par de grands chefs (Francois Payard, Jacques Torres, Guy Reuge….) présents pour l’occasion. Surtout, les visiteurs seront invités à participer aux 25 épreuves concoctées par D’Artagnan, en équipe ou en solo, sur les stands des producteurs.
Quelques exemples ? Reconstituer un porcelet à partir de différents morceaux, marcher avec des palmes de canard, ou attribuer une douzaine de paires de testicules à un lapin, une caille ou encore un taureau. “Et ce n’est pas parce qu’un animal est petit que ses bijoux de famille le sont aussi”, prévient Ariane Daguin.
Il y aura aussi des défis gustatifs : distinguer du foie gras de la mousse de foie, reconnaitre la saveur du poulet, du lapin ou du veau, nommer des gibiers… Jean Reno y est attendu et fera tester ses huiles d’olives.
Sur scène, des chefs feront des démonstrations en public : comment désosser un canard, le farcir et le recoudre en quelques instants, réussir un glaçage au chocolat minute, poêler une omelette parfaite. “On fera aussi le concours du chef qui arrive à monter le plus vite une mayonnaise”, affirme Ariane Daguin.
“L’idée, c’est de s’amuser et de découvrir des choses sur l’élevage des animaux et la nourriture”, poursuit-elle. En revanche, comme l’alcool coulera à flot (tout est inclus dans le prix), la réglementation interdit aux enfants de participer, regrette la patronne.
A la fin de la journée, et s’ils tiennent toujours debout, les gagnants du tournoi emporteront des lots de victuailles – jambons, foies gras, caisses d’Armagnac… “Il va y avoir de l’ambiance”, prédit Ariane Daguin, avec son accent gascon. “Normalement, on ne devrait pas pleurer.”