Une salle plongée dans la pénombre et le silence le plus total avec, pour seule lumière, un projecteur qui affiche un cercle blanc sur le mur. Non loin, une projection de film dans une pièce sombre avec un sol quadrillé de néons et de transats en guise de sièges…
Bienvenue à “Dreamlands: Immersive Cinema and Arts, 1905-2016”, la nouvelle exposition du Whitney Museum. Du 28 octobre 2016 jusqu’au 5 février 2017, le musée nous plonge dans une nouvelle dimension où l’art devient une expérience immersive qui attise tous nos sens, exception faite du goût.
L’exposition, le fruit de quatre ans de travail, présente notamment des sculptures, des installations, des dessins, des environnements 3D et des peintures issues du monde entier et datant pour certaines pièces, du début du XXe siècle. Le but: “se focaliser sur la manière dont la technologie a créé de nouvelles formes d’experiences immersives utilisant de la vidéo” , explique le musée. On y trouve notamment des travaux d’expérimentations cinématographiques datant des années 20 et 30, mélangeant plans larges, musiques, couleurs pour créer une expérience de visionnage inédite. Les oeuvres les plus modernes sont des installations immersives, à l’image de celle d’Ian Cheng, qui consiste en un espace réagissant aux mouvements des personnes qui sont à l’intérieur.