“Toute ma vie j’ai toujours cherché à me mettre à la place de l’autre, celui qui n’avait pas eu la même chance au début” confie Dominique Brustlein-Bobst à Philippe Ungar pour ce nouvel épisode de Sounds Like Portraits. Administratrice de sociétés, consultante et philanthrope, Dominque Brustlein-Bobst et sa famille sont frappées de plein fouet par l’affaire Madoff, en décembre 2008. Sa situation financière familiale est mise en péril, mais pour autant, elle n’a pas baissé les bras. Au contraire, elle a depuis démultiplié son énergie, sa créativité et son intérêt pour les autres. “Cela a été pour moi l’occasion de tendre la main, de m’adresser à mes amis et de chercher en moi comment rebondir” explique-t-elle. Son engagement philanthropique a donné du sens à sa vie.
Cet entretien est l’occasion pour Dominique Brustlein-Bobst de revenir sur le développement de sa créativité et de son empathie pour les autres. Les épreuves de la vie sont à l’origine de ce qu’elle est aujourd’hui, mais “l’influence des êtres que l’on croise est déterminante. Ce que l’on reçoit en retour est incomparablement plus important que ce que l’on est capable de donner”. Citant l’écrivain Matthieu Ricard, elle explique que “le stress empathique que l’on ressent quand on est sensible à la souffrance du monde et des autres, peut être si étouffant que le seul moyen de le transformer en quelque chose de positif et vertueux est la démarche vers l’autre”.
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