Avec trois boutiques en nom propre à Los Angeles, deux magasins franchisés sur le point d’ouvrir et une trentaine d’autres signées, l’aventure franco-américaine Dolly Llama, le nouveau spécialiste de la gaufre glacée, semble être partie pour durer.
Tout commence en 2017. Amis dans la vie, Eric Shomof, spécialiste de l’immobilier, prend contact avec Samuel Baroux, restaurateur dans la région de Toulon, et notamment à la tête du restaurant La Piazza et du Rives d’Or Hôtel à la Seyne-sur-Mer, pour lui proposer une affaire à Los Angeles.
« J’ai été restaurateur toute ma vie, j’ai commencé avec un camion à pizza, raconte Samuel Baroux. Et à la suite de la vente d’une de mes affaires, j’ai eu envie de nouveaux challenges. Le coup de fil d’Eric est arrivé au bon moment. J’ai pris l’avion pour Los Angeles le lendemain et suis allé découvrir le local qu’il venait de trouver à Downtown. »
Sur South Spring Street, proche du célèbre restaurant et lieu de divertissements Clifton’s Republic, le duo récupère un ancien restaurant spécialiste des desserts, réfléchit à un nouveau concept et à un marketing fort. « Nous avons fait le tour des restaurants sucrés, testé les enseignes à churros, celles spécialisées dans les gaufres japonaises ou les donuts. Et c’est finalement la bubble waffle, une gaufre sphérique et à bulles très populaire à Londres, et que l’on peut consommer dans un cornet, qui l’a emportée. »
Pour se démarquer, Samuel Baroux choisit de travailler la « vraie » recette de gaufre. « La meilleure, c’est la version liégeoise, explique-t-il. La gaufre de mon enfance, parfaite à marier avec une boule de glace, un peu de caramel et de Nutella. Celle dont l’odeur est unique, la gaufre que l’on peut dévorer à toutes les saisons, proposée dans un cornet pour être mangée debout, sans cuillère et à partager. »
En collaboration avec un artisan spécialiste de la gaufre en Belgique, les premiers gaufriers signés Dolly Llama sont fabriqués et envoyés à Los Angeles. « Des machines qui devaient respecter les normes américaines, équipées de plaques en fonte, précise Samuel, sur laquelle se pose notre recette de pâte made in Belgique, la même utilisée dans toutes nos boutiques, avant la pose de la glace et des toppings. »
Ouverte en 2017, la première adresse Dolly Llama, « un nom tout droit venu d’une ferme à lamas dans la région toulonnaise tenue par un de mes amis, et inspirée par un animal sympathique et qui m’est cher », est inaugurée. « Rapidement, nous avons compris que notre concept allait plaire, poursuit Samuel Baroux. La bonne odeur de la gaufre une fois la porte franchie, le sourire des enfants comme des parents, l’effet de surprise et la variété de recettes, soit huit au total, avec une offre sur-mesure, des déclinaisons en cône, ou encore une version « box » à partager, tout cela a immédiatement séduit les clients. »
L’enthousiasme des Angelenos pour l’enseigne convainc les propriétaires de dupliquer leur concept dans le quartier de Koreatown en 2020, puis à Sherman Oaks dans la vallée de San Fernando. « Le principe de franchise s’est ensuite imposé à nous, ajoute Samuel Baroux, avec l’ouverture cette année d’une adresse à Dallas (au 2817 sur Howell Street) et prochainement une autre à Jacksonville en Floride. Suivront Las Vegas dans quelques semaines, la Pennsylvanie et la Caroline du Nord. »
Partageant l’organisation et le développement de la société avec son partenaire américain, Eric Shomof, Samuel Baroux rêve de voir Dolly Llama s’inviter dans chaque grande ville américaine. « Notre concept rend les gens heureux, et c’est la clé de notre succès. Je partage mon temps entre le Sud de la France et Los Angeles, compte sur l’efficacité de notre équipe. En travaillant d’arrache-pied, mon rêve américain devrait se réaliser. »