Stan Courtois grandit à Ponthierry, ville monotone où l’on cherche une passion pour s’échapper. Stan a la chance de l’avoir trouvée très jeune et sous son propre toit. À 10 ans il écrit dans son cahier rayé d’école que plus grand il veut mettre des disques pour faire danser les gens…
Son père est grand amateur de musique et possède une collection exceptionnelle de vinyles, beaucoup de jazz, soul, un peu de rock. Stan commence très jeune à lui piquer des disques, et à seulement 6 ou 7 ans, passe des heures au rayon disques à Carrefour à scruter les pochettes. Il est fasciné par l’objet, dès tout petit, et a d’ailleurs beaucoup de mal, plus tard, à l’abandonner au profit des CDs. On lui dit que passer des disques n’est pas un métier, mais certains le prennent au mot, lui donnent une chance et ont influence majeure sur son avenir. Sa prof de Français de 6ème par exemple, qui, après lui avoir demandé ce qui l’intéressait, l’autorise à passer des disques doucement pendant les cours. Il persiste alors et s’assure qu’à chaque occasion, c’est lui qui s’occupera de la musique, ce rôle lui revient d’office ! Il fait toutes les fêtes d’école et anniversaires, et passe tous ses samedis de 6ème à animer des booms.
Un jour il demande à un ami de le présenter au directeur de Mix FM (une des premières radios à embaucher des DJs qui enchaînaient la bas 24h sur 24). Le Directeur le trouve beaucoup trop jeune, mais cède lorsque l’un de ses DJs part en vacances. Stan débute alors officiellement, à 11 ans ½, sa carrière de DJ, et mixe une fois par semaine de 21h à 22h. Il bosse là-bas 4 ans et voit naître, sous une oreille ébahie, des musiques qu’il trouve révolutionnaires, avant-gardistes, la House, l’Acid Jazz, et l’arrivée en parallèle du Hip Hop. Stan continue à faire des soirées privées, dans sa région, puis rapidement quasi toutes les soirées étudiantes à Paris, écoles de commerce, fac de droit, Sorbonne, même HEC et l’ENA (il vole d’ailleurs la vedette à Laurent Garnier et Manu Malin lors d’une soirée HEC où il devait s’occuper de la salle de « transition »). Il est encore trop jeune pour les clubs, mais anime déjà des soirées à 5000 personnes.
Son premier club arrive enfin en 1992. Il part vivre 1 an à Genève mixer au Petit Palace. Les clubs s’enchaînent alors, et en parallèle, ses débuts comme producteur/remixeur : un soir il trouve un carton plein de 45 tours dont celui d’un générique de série pour enfants très connu. Il le passe suivi d’un morceau électro : la foule devient folle et lui demande chaque soir en boîte de jouer son remix. Il contacte le producteur de la chanson pour sortir ce remix ; celui-ci ne le rappelle jamais, mais quelques mois plus tard, Stan trouve ce morceau dans un magasin de disques et apprend qu’il a vendu 1 million d’exemplaires : son premier coup dur dans ce milieu. N’ayant aucun recours légal contre le producteur qui n’a aucun remords, il prend ça positivement (c’est après-tout son idée qui a fait vendre 1 million de disques !) et comme un signe qu’il doit se lancer sérieusement dans la production. Il apprend tous les détails des contrats et des royalties et suit alors la série de hits que beaucoup connaissent, les tubes de Tragédie et nombreux remixes qui amènent Stan à devenir, au milieu des années 1990, le plus gros vendeur de disques en France.
En 1995 il a très envie de venir jouer à New York. Il n’a qu’un contact (le DJ New Yorkais Larry Pena avec qui il avait joué à Paris) et ne parle aucun mot d’anglais. Larry le fait jouer à China Club et le présente aux gens de System (le club le plus à la mode à l’époque). Il joue le lendemain, et c’est Todd Terry qui suit ! Il revient ensuite à New York mixer une fois par mois, et fait aussi pas mal de soirée privées dans la mode ou dans l’art.
Stan est également connu pour ses années « St. Tropez » où il booke tous les protagonistes de la French Touch (Martin Solveig, Claude Monnet, DJ Gregory ect..) et sort un nombre impressionnant de tubes.
Il a signé cette année avec Kontor, le plus gros label de Dance/Electro en Europe. Cette signature s’est faite sur le morceau « Malosax » parti de St. Tropez, en collaboration avec son associé depuis des années, le musicien et compositeur Felly, rencontré alors qu’il jouait du sax dans la rue, et le remix de « Don’t Stop Believin’ » qui fait un tabac partout dans le monde.
Stan vit aujourd’hui à New York à peu près 6 mois l’année et rentre le reste du temps se ressourcer en République Dominicaine, le pays de sa femme dont il est tombé aussi amoureux et qu’il appelle maintenant « Home ». Il y vit avec son fils Kevin, qui a 17 ans est bien sur lui aussi déjà DJ et remixeur !
Stan joue régulièrement à Bagatelle à New York et dans les grands clubs du monde entier. Il est aussi sur Sirius radio tous les dimanches de minuit à 2h (Soulfurious.com).
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Ses bons plans à New York
– Brunch à BAGATELLE (2 ambiances différentes le samedi et le dimanche, mais Stan préfère le Samedi)
– TZIGAN (55 Gansevoort) – Une lounge hip à ambiance intime avec une très bonne énergie et souvent des soirées privées.
– MPD : groupe Funk le Lundi soir composé de nombreux musiciens issus de groupes connus.
– Le club LAVO, juste pour l’endroit !
– Le restaurant italien VILLA PACRI
Et ailleurs…
– JOKE PERESTROIKA à Istanbul
– MOMA à Santiago
– BISTRO DE LYCES à St. Tropez
– BUS CAFE à Perpignan
Playlist « Best of » de Stan Courtois
Nothing but love for u – Axwell
Don’t stop believin’ (x-centrik remix) – Stan Courtois & Felly
Pulsa forth – Kaycee
I still believe – Terri B & Damian William
Do it do it – Addy Van Der Zwan & Koen Groeneveld
You lift me up – A-jam & Natalie Broomes
Beta – Dirty Secretz
Funky Nassau 2010 – Dave Kurtis
My life – DJ DLG
Toca bunda – Gregor Salto & Mastiksoul
Danse for me – Stan Courtois & Felly feat. Anise
Tonight – Stan Courtois & Felly
0 Responses
super son parcours trés trés romancé
Ah ce sacré Stan.
Alors comme ça tu aurais mixé au petit palace un an.
ben ça alors ?!?