Faut-il vraiment essayer de lutter contre les clichés? Un président français se fait larguer par sa femme à peine 5 mois après son accession au pouvoir et que nous sert la presse américaine? Que les hommes politiques français sont d’incorrigibles séducteurs… Elaine Sciolino, dans le New York Times remonte à “Felix Faure, mort dans le lit de sa maîtresse en 1899” et rappelle “Mitterrand qui a eu une fille avec sa maîtresse”.
Le Huffington Post s’interroge: “Combien de temps avant que Sarkozy n’apparaisse à la Une des magazine people au bras d’une actrice élancée?”
Pour le Washingotn Times, pourtant, des choses changent en France, c’est “l’intense attention du public pour les Sarkozy. Jusqu’à il y a peu, la presse du pays considérait qu’il n’était pas convenable de s’intéresser à la vie privée des politiques”.
Comme la presse française, les journalistes américains ont relevé la collision entre la grève et l’annonce du divorce. Pour le Los Angeles Times, la seconde a eclipsé la première, car “les Français sont plus habitués aux grèves des fonctionnaires qu’aux divorces de leurs présidents”.
Le Wall Street Journal n’a aucun doute: la coïncidence n’était pas fortuite. “Mais cela n’aide pas à éclaircir une question à propos du timing du maître politicien qu’est Sarkozy: les grèves étaient-elles supposées éclipser le divorce ou est-ce le contraire?”
Quant aux conséquences du divorce, dit le Daily News, “malgré le fait qu’il ait perdu sa femme, les experts disent que la séparation pourraient adoucir l’image d’un Sarkozy expert en média, le premier président français “à l’américaine””.